Accompagnés d’un binôme mixte du service jeunesse et d’élus communautaires, des lycéens se penchent sur la thématique du consentement depuis quelques semaines. Ce projet, monté en collaboration avec le conseil départemental, vise à sensibiliser mais aussi à ouvrir le dialogue.
C’est un sujet qui comporte plusieurs volets sur lesquels un groupe mixte de lycéens scolarisé dans chacun des lycées du territoire, travaillera dans les prochains mois. L’occasion pour ces jeunes d’étudier plus largement les questions d’égalité femmes-hommes ou encore les rapports de domination.
Un projet en deux phases
La première étape est consacrée à la sensibilisation. Le groupe participe à une démarche artistique avec la Compagnie brétilienne La Morsure et assistera à leur spectacle Ouïr, le consentement le 22 novembre, avec l’aide du financement du Département.
« Nous allons, entre janvier et juillet, programmer des échanges avec des élus locaux, régionaux et des députés de l’Assemblée Nationale pour connaître les actions qui sont déjà mises en œuvre à ces échelles », explique Fabian Le Bail, responsable du service jeunesse et l’un des référents de cette nouvelle initiative.
La dimension européenne sera également prise en compte avec la rencontre d’une euro-députée et les membres de la commission européenne parlementaire dédiée aux violences faites aux femmes. Pour financer les activités de cette seconde phase, un dossier de candidature a été déposé auprès de l’organisme Erasmus +.
Sensibiliser les professionnels
Le 15 octobre, une journée de formation a également été dédiée aux professionnels du territoire, rassemblant des animateurs jeunesse, des personnels de France Services, ainsi que des conseillers scolaires et sociaux et une bibliothécaire. Ils ont rencontré eux aussi la compagnie La Morsure, puis Lola Olivier, juriste au Centre d’informations sur le droit des Femmes et des Familles et Jean-Luc Bourdin, conseiller conjugal au Centre Départemental d’Action Sociale de Montfort, afin d’en apprendre davantage sur les violences sexistes et sexuelles. L’idée est de former des relais sur le territoire pour accompagner des actions et temps forts locaux organisés par les lycéens.