Le salarié doit informer son employeur de son souhait de prendre un congé de solidarité familiale au moins 15 jours avant le début du congé.
Le salarié peut informer son employeur par tout moyen permettant de justifier de la date de la demande (lettre ou courrier électronique recommandé, par exemple).
Le salarié doit indiquer à son employeur les informations suivantes :
-
Volonté de suspendre le contrat de travail pour bénéficier du congé de solidarité familiale
-
Date du départ en congé
-
Demande de fractionnement du congé ou de transformation du congé en travail à temps partiel
-
Date prévisible de retour à la fin du congé.
Le salarié doit adresser également à son employeur un certificat médical établi par le médecin traitant de la personne assistée.
Ce certificat doit attester que cette personne souffre d'une pathologie mettant en jeu son pronostic vital ou qu'elle est en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable.
Dès lors que les formalités de demande du congé sont réalisées, l'employeur ne peut pas ni reporter, ni refuser la demande de congé de solidarité familiale du salarié.
L'accord avec l'employeur détermine les points suivants :
-
Durée prévisible et conditions de renouvellement du congé
-
Mesures permettant le maintien d'un lien du salarié avec l'entreprise pendant la durée du congé
-
Modalités d'accompagnement du retour de congé du salarié.
En cas de modification de la date prévisible du retour dans l'entreprise, le salarié doit informer son employeur au moins 3 jours avant la fin initialement prévue de son retour.
En cas de refus de l'employeur, le salarié peut saisir le conseil de prud'hommes (CPH).