Fiche pratique
Vérifié le 23/05/2024 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre) Un employeur refuse d'embaucher un candidat en raison de ses origines ? Il s'agit d'une discrimination. Dans le cadre du travail, les décisions doivent être fondées sur des critères professionnels et non sur des motifs discriminatoires (le sexe, l'âge, les opinions syndicales ou politiques, etc.). Tout travailleur et tout candidat à un emploi, à un stage ou à une formation est protégé contre les discriminations au travail. Nous vous présentons les informations à connaître.
La discrimination au travail vise à traiter défavorablement une personne en se fondant sur critère interdit par la loi (exemple : l'origine, l'âge, etc.). Toute personne travaillant dans l'entreprise (salarié, supérieur hiérarchique, stagiaire, apprenti) est protégée contre les faits de discrimination. Il y a discrimination lorsque l'employeur traite différemment ses salariés pour l'un des motifs suivants : 2 types de discrimination sont interdits au sein de l'entreprise : La discrimination au travail peut intervenir à plusieurs étapes : Dans certaines circonstances, l'employeur peut se fonder sur un motif discriminatoire ou faire une différence de traitement. Il peut également demander à un candidat ou à un salarié de lui fournir des éléments permettant de prouver ses compétences professionnelles. Dans certains cas, un motif précis peut justifier le refus d'une embauche ou toute différence de traitement professionnel. Ainsi, les activités suivantes peuvent être réservées à une femme ou à un homme : Pour des raisons de sécurité et de protection de la santé, l'accès à certains emplois peut être refusé à des travailleurs trop jeunes et/ou trop âgés. L'emploi de jeunes en dessous d'un certain âge peut être interdit par la loi (par exemple, en cas de travail de nuit). Il est également possible de fixer un âge maximum pour le recrutement. Cette discrimination doit être justifiée : elle doit s'appuyer sur la formation professionnelle requise pour le poste ou sur la nécessité d'une période d'emploi raisonnable avant la retraite. Les différences de traitement fondées sur l'état de santé ou le handicap d'une personne sont justifiées si elles ont été constatées par un médecin et si elles sont nécessaires et appropriées. D'autres différences de traitement peuvent être prévues par la loi. Par exemple : Les informations demandées à un candidat lors d'un recrutement doivent uniquement permettre d'évaluer ses compétences. Ainsi, lors de la candidature, l'employeur peut demander plusieurs documents, notamment un curriculum vitae, une lettre de motivation, une copie des diplômes obtenus etc. Il peut également vérifier le passé judiciaire du candidat en sollicitant un extrait de son casier judiciaire. L'employeur est obligé de respecter certaines règles en matière de sélection des candidats. Il ne doit pas poser de questions injustifiées sur la vie privée, notamment si les informations demandées peuvent constituer un motif de discrimination : questions sur les pratiques religieuses, la situation matrimoniale, etc.
À noter Une candidate à un emploi n'est pas tenue de révéler son état de grossesse. L'employeur est tenu de respecter la vie privée de ses salariés. Il peut uniquement recueillir les informations dont il a réellement besoin pour la gestion du personnel et l'organisation du travail. Il peut notamment s'agir : L'employeur n'a pas le droit de solliciter d'autres types d'informations (par exemple, il ne peut pas demander de renseignement sur la religion pratiquée, sur les opinions politiques ou syndicales).
À noter Une salariée doit révéler sa grossesse à son employeur uniquement avant de partir en congé maternité. La victime d'une discrimination au travail peut alerter la police ou la gendarmerie par messagerie instantanée. Ce chat permet de dialoguer avec un policier ou un gendarme formé pour ce type d'infraction. A tout moment, l'historique de discussion pourra être effacé.
Service en ligne Ministère chargé de l'intérieur Le professionnel auquel le signalement est fait pourra accompagner la victime qui souhaite déposer plainte et l'orienter vers des spécialistes (associations d'aide aux victimes, psychologues, etc.). La victime d'une discrimination au travail peut agir devant le conseil des prud'hommes (par exemple, si elle souhaite réintégrer l'entreprise) et/ou devant les juridictions pénales (par exemple, si elle veut que son employeur soit condamné). Dans ces deux cas, elle est obligé d'apporter des éléments de preuve de la discrimination. Le travailleur qui s'estime victime d'une discrimination peut agir devant le conseil des prud'hommes. Ainsi, il doit réunir des éléments qui suggèrent l'existence d'une discrimination. Il peut notamment s'agir de : Mais c'est à l'employeur de prouver que la décision prise était justifié Le travailleur qui s'estime victime d'une discrimination peut agir devant les juridictions pénales. Ainsi, il doit réunir des éléments qui prouvent l'existence d'une discrimination. Il peut notamment s'agir de : L'employeur est présumé innocent. Il n'a donc pas à rapporter la preuve que sa décision était fondée sur des critères étrangers à toute discrimination. Toute personne victime ou témoin d'un acte de discrimination peut dénoncer ces faits. Les victimes et les témoins d'une discrimination ne peuvent pas être sanctionnés ou licenciés pour avoir dénoncé ou relaté ces faits, sauf en cas d'allégations mensongères. Le témoin est protégé même si, finalement, la plainte de la victime était infondée. Une situation de discrimination peut être signalée de différentes manières :
À savoir Les lanceurs d'alerte d'une discrimination disposent d'une protection particulière. En tant que victime d'une discrimination au travail, vous pouvez saisir gratuitement le Défenseur des droits. Vous avez la possibilité de le contacter par téléphone ou en ligne. Vous pouvez contacter le Défenseur des droits au 3928 du lundi au samedi, de 9h30 à 19 heures (hors jours fériés). Vous pouvez contacter les juristes du Défenseur des droits par messagerie instantanée (tchat).
Service en ligne Défenseur des droits Un accès est prévu pour les personnes sourdes ou malentendantes.
Service en ligne Défenseur des droits La saisine du défenseur des droit peut aboutir à 3 solutions :
À savoir Si vous saisissez le Défenseur des droits, vous pouvez également déposer plainte dans un délai de 6 ans à compter des faits. Ainsi, le Défenseur des droits pourra intervenir devant les juridictions pénales pour présenter son analyse du dossier. La victime d'une discrimination au travail peut dénoncer ces faits devant le conseil des prud'hommes. Par ailleurs, si plusieurs travailleurs ont été discriminées pour le même motif, par la même personne, les organisations syndicales et certaines associations peuvent faire une action de groupe devant le tribunal judiciaire. Un salarié peut saisir le conseil des prud'hommes pour régler tout conflit sur un cas de discrimination. Par exemple, un salarié licencié pour un motif discriminatoire pourra demander sa réintégration dans l'entreprise. Un candidat à un emploi peut également saisir la juridiction prud'hommale pour contester son refus d'embauche. Le délai pour saisir cette juridiction est de 5 ans à compter de la révélation de la discrimination. Si la discrimination est retenue, le conseil des prud'hommes peut : Si le salarié ne souhaite pas réintégrer l'entreprise ou poursuivre son contrat, l'employeur pourra être condamné à lui verser une indemnité dont le montant sera supérieur à 6 mois de salaire. Devant le conseil des prud'hommes, l'assistance d'un avocat n'est pas obligatoire mais reste conseillée. Si elle le souhaite, la victime peut donc faire appel à un avocat. Une action de groupe est menée lorsque Seule une organisation syndicale représentative ou une association agréée (et régulièrement déclarée depuis au moins 5 ans) intervenant dans la lutte contre les discriminations ou œuvrant dans le domaine du handicap peut intenter l'action de groupe. Le tribunal judiciaire est saisi au nom et pour le compte des victimes de discrimination. Avant de saisir le tribunal judiciaire, l'organisation syndicale ou l'association agréée doit demander à l'employeur de faire cesser la discrimination. Si l'employeur ne répond pas dans un délai de 6 mois ou s'il refuse de mettre fin à la discrimination, l'organisation syndicale ou l'association agréée pourra faire une action de groupe. L'action de groupe permet : La victime d'une discrimination peut déposer plainte contre l'auteur des faits. Si l'auteur présumé est reconnu coupable, il peut être condamné à une peine de prison et/ou d'amende.
À noter La justice pénale ne sanctionne pas les discriminations fondées sur le droit de grève. La victime d'une discrimination peut déposer plainte auprès du commissariat de police ou de la brigade de gendarmerie de son choix. Le délai pour porter plainte est de 6 ans à compter du dernier jour où l'infraction a été commise. Si elle le souhaite, elle peut demander l'assistance d'un avocat. L'avocat pourra être présent dès le dépôt de plainte jusqu'au procès devant le tribunal correctionnel.
À savoir Si la plainte est classée sans suite ou si la personne n'a pas de nouvelle des services de police, de gendarmerie ou du procureur de la République depuis plus de 3 mois suivant sa plainte, elle peut déposer une plainte avec constitution de partie civile. Certaines associations peuvent également se constituer partie civile à la place de la victime, à condition qu'elle ait donné son accord. À l'issue de l'enquête, l'auteur des faits peut être jugé et condamné par le tribunal correctionnel. Les personnes physiques et les personnes morales encourent des peines différentes. S'il estime qu'une discrimination existe, le tribunal correctionnel peut sanctionner l'auteur des faits. Toute discrimination est punie lorsqu'elle consiste à : Si l'auteur des faits est une personne physique, il encourt une peine de : En dehors de ces cas, les juridictions pénales sanctionnent toute mesure (refus de promotion professionnelle, reclassement, mutation etc.) prise en raison du sexe ou de l'opinion syndicale du travailleur. Ainsi, la personne qui prend une mesure qui contrevient à l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes encourt une peine d'un an de prison et de 3750 € d'amende. Par ailleurs, la personne qui prend une mesure fondée sur les opinions syndicales d'un travailleur encourt une peine de 3750 € d'amende. S'il estime qu'une discrimination existe, le tribunal correctionnel peut sanctionner l'auteur des faits. Toute discrimination est punie lorsqu'elle consiste à : Si l'auteur des faits est une personne morale, il encourt une amende égale à 225 000 €. Il encourt également des peines complémentaires, notamment la publication de la décision de justice dans la presse écrite.
La discrimination au travail consiste à défavoriser une personne en raison de l’un des motifs prohibés par la loi (exemple : son origine, son âge, son orientation sexuelle). La discrimination au travail consiste à défavoriser une personne en raison de l’un des motifs prohibés par la loi (exemple : son origine, son âge, son orientation sexuelle). Un agent public ne doit faire l'objet d'aucune discrimination, notamment de la part de sa hiérarchie. Toute distinction ou différence de traitement est interdite si elle est fondée sur l'un des critères suivants :
À noter Les agents publics ne peuvent pas être discriminées en raison de leurs opinions politiques ou de leurs croyances religieuses. Néanmoins, en raison du principe de neutralité qui s'applique à tout agent de la fonction publique, les décisions de l'agent doivent uniquement être prises selon l'intérêt du service public et non en fonction de ses convictions politiques ou religieuses. Le principe de non-discrimination s'applique dès la phase de recrutement du candidat à un poste d'agent public. Il est valable durant toute la carrière professionnelle de l'agent, qu'il soit fonctionnaire ou contractuel. 2 formes de discrimination sont interdites au sein de la fonction publique : Le recrutement dans le secteur public est limité : Dans certains cas précis, des distinctions fondées sur le sexe, l'âge ou l'état de santé peuvent être faites par l'administration. Exceptionnellement, des recrutements distincts pour les femmes ou les hommes peuvent être prévus lorsque l'appartenance à l'un ou à l'autre sexe constitue une condition déterminante de l'exercice des fonctions. Par exemple, lors de la constitution d'un jury de concours ou d'examen ou lors de la désignation des représentants du personnels aux instances représentatives (CAP, comités techniques), l'administration doit respecter la parité. Par ailleurs, des conditions d'âge peuvent être fixées pour le recrutement d'un agent relevant de la catégorie active (par exemple : en cas de recrutement dans la police). Des conditions d'âge peuvent aussi être fixées pour la carrière d'un fonctionnaire, au nom de certaines exigences professionnelles, justifiées par l'expérience ou l'ancienneté. Il en est ainsi des conditions d'âge fixées pour l'accès à certains corps ou cadres d'emplois par promotion interne. Des distinctions peuvent être faites entre les agents publics afin de tenir compte d'éventuelles inaptitudes physiques à exercer certaines fonctions. Par exemple, un agent contractuel peut être licencié s'il est déclaré inapte par le médecin du travail et que son reclassement semble impossible. La victime d'une discrimination au travail peut alerter la police ou la gendarmerie par messagerie instantanée. Un chat permet de dialoguer avec un policier ou un gendarme formé pour ce type d'infraction. À tout moment, l'historique de discussion pourra être effacé.
Service en ligne Ministère chargé de l'intérieur Le professionnel auquel le signalement est fait pourra accompagner la victime qui souhaite déposer plainte et l'orienter vers des spécialistes (associations d'aide aux victimes, psychologues, etc.). L'agent qui s'estime victime d'une discrimination doit réunir des éléments qui suggèrent l'existence d'une discrimination. Il peut notamment s'agir de : Mais c'est à sa hiérarchie de prouver que la décision prise était justifié Toute personne, victime ou témoin d'un cas de discrimination, peut dénoncer ces faits tout en restant protégé. En effet, l'agent public qui témoigne ou relate de faits de discrimination ne peuvent pas être sanctionnés, sauf en cas d'allégations mensongères. Pour dénoncer une discrimination au travail, l'agent peut utiliser le dispositif de signalement des actes de violence, de discrimination, de harcèlement moral ou sexuel et des agissements sexistes dans la fonction publique. Ce dispositif de signalement comporte 3 types de procédures mis en place par l’employeur : L'administration employeuse fixe les moyens par lesquels il est possible d'adresser ce signalement à l'autorité compétente. Elle prévoit également les informations et documents qui doivent être fournis à l'appui du signalement. Tout agent public est informé par l'autorité hiérarchique dont il dépend, de l'existence du dispositif de signalement, de son mode d'utilisation et des procédures qu'il prévoit. Le dispositif garantit la stricte confidentialité des informations transmises par la victime ou le témoin lors du traitement du signalement. En tant que victime d'une discrimination au travail, vous pouvez saisir gratuitement le Défenseur des droits. Vous avez la possibilité de le contacter par téléphone ou en ligne. Vous pouvez contacter le Défenseur des droits au 3928 du lundi au samedi, de 9h30 à 19 heures (hors jours fériés). Vous pouvez contacter les juristes du Défenseur des droits par messagerie instantanée (tchat).
Service en ligne Défenseur des droits Un accès est prévu pour les personnes sourdes ou malentendantes.
Service en ligne Défenseur des droits La saisine du défenseur des droit peut aboutir à 3 solutions :
À savoir Si vous saisissez le Défenseur des droits, vous pouvez également déposer plainte dans un délai de 6 ans à compter des faits. Ainsi, le Défenseur des droits pourra intervenir devant les juridictions pénales pour présenter son analyse du dossier. La victime d'une discrimination au travail peut dénoncer ces faits devant le tribunal administratif. Par ailleurs, si plusieurs travailleurs ont été discriminées pour le même motif, par la même personne, certaines organisations syndicales représentatives et certaines associations peuvent faire une action de groupe devant le tribunal administratif. L'agent victime d'une discrimination peut saisir le tribunal administratif du lieu où siège l'administration qui a pris la mesure discriminatoire. La saisine du tribunal administratif se fait par requête remise au greffe, en main propre ou par courrier postal. Le juge administratif peut condamner l'administration employeuse à indemniser le préjudice subi par la victime. Devant le tribunal administratif, l'assistance d'un avocat n'est pas obligatoire mais reste conseillée. Si elle le souhaite, la victime peut donc faire appel à un avocat. Une action de groupe est menée lorsque Seule une association régulièrement déclarée depuis au moins 5 ans intervenant dans la lutte contre les discriminations ou œuvrant dans le domaine du handicap peut faire une action de groupe devant le tribunal administratif. Cette action peut être engagée après un délai de 6 mois à compter du jour où il a été ordonné à l'administration de faire cesser la discrimination. L'action de groupe a pour but :
À noter En cas de discrimination subie par les salariés d’un employeur public, une action de groupe être déposée par un syndicat de fonctionnaires ou de magistrats. La victime d'une discrimination peut déposer plainte contre l'auteur des faits. Si l'auteur présumé est reconnu coupable, il peut être condamné à une peine de prison et/ou d'amende. La victime d'une discrimination peut déposer plainte auprès du commissariat de police ou de la brigade de gendarmerie de son choix. Si elle le souhaite, elle peut demander l'assistance d'un avocat. Ce professionnel assiste la victime dès le dépôt de plainte jusqu'au procès de l'auteur des faits par le tribunal correctionnel.
À savoir Si la plainte est classée sans suite ou si la personne n'a pas de nouvelle des services de police, de gendarmerie ou du procureur de la République depuis plus de 3 mois suivant sa plainte, elle peut déposer une plainte avec constitution de partie civile. Si l'auteur de la discrimination est reconnu coupable, il encourt une peine de 3 ans de prison et de 45 000 € d'amende. Des règles de non-discrimination sont prévues pour les salariés ou candidats du secteur privé. Au sein de la fonction publique, il existe également un principe de non-discrimination.
Code du travail : article L1132-1
Discrimination à l'embauche dans le secteur privé
Code du travail : articles L1133-1 et L1133-6
Inégalités de traitement autorisées dans le secteur privé
Code du travail : article R1142-1
Inégalités de traitement en raison du sexe (secteur privé)
Code pénal : articles 225-1 à 225-4
Sanctions pénales
Code du travail : articles 1134-6 à 1143-10
Action de groupe dans le secteur privé
Code de la fonction publique : articles L131-12 à L131-13
Discriminations dans le secteur public Téléservice
Saisir en ligne le Défenseur des droits
Téléservice Justice Justice
Diversité et prévention des discriminations dans la fonction publique
Ministère chargé de la fonction publique Discrimination au travail
Motifs de discrimination
Types de discrimination
Situations dans lesquelles une discrimination au travail peut intervenir
Critères de discrimination et différences de traitement autorisés
Éléments pouvant être demandés au candidat
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Principe de non-discrimination dans la fonction publique
Situations dans lesquelles le principe de non-discrimination s'applique
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Discriminations fondées sur la citoyenneté
Discriminations fondées sur l'âge, le sexe ou l'état de santé
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La mise à jour du livret de famille est bien plus qu’une simple formalité administrative ; c’est un acte chargé de symboles, marquant l’évolution d’une famille au fil du temps. Ce modeste document, parfois négligé dans son importance, devient le témoin fidèle des grandes étapes de la vie.
À travers les années, le livret de famille devient le réceptacle des souvenirs les plus précieux. Chaque naissance y est consignée avec soin, gravant dans ses pages l’arrivée d’un nouveau membre dans le cercle familial. Chaque mariage y est inscrit, célébrant l’union de deux êtres dans l’amour et la promesse d’un avenir commun.
Mais le livret de famille ne se limite pas aux joies des commencements. Il reflète également les épreuves surmontées et les changements survenus. Les divorces et les séparations y laissent leur trace, rappelant que chaque chemin familial comporte ses hauts et ses bas. Les décès sont également enregistrés, témoignant de la perte d’êtres chers et de leur place indélébile dans l’histoire familiale.
Ainsi, la mise à jour du livret de famille devient un rituel chargé d’émotions et de significations. C’est l’occasion de revisiter le passé tout en se tournant vers l’avenir, de reconnaître les liens qui nous unissent tout en honorant les épreuves surmontées. C’est un acte de préservation de l’histoire familiale, une manière de perpétuer le récit de ceux qui nous ont précédés et de préparer le terrain pour les générations futures.
En fin de compte, la mise à jour du livret de famille transcende sa simple fonction administrative pour devenir un symbole puissant de l’unité familiale, de la résilience face aux défis et de la continuité à travers le temps.