Vérifié le 31/10/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Vous allez avoir une grosse dépense (par exemple, achat de voiture, financement de travaux à la maison) ? Vous pouvez faire une demande de crédit affecté. Il s'agit d'un crédit destiné spécialement à l'achat d'un bien ou d'un service. Le crédit affecté est un prêt à la consommation et l'action des organismes prêteurs est encadrée par la loi. Nous vous présentons les règles applicables.
Le crédit affecté est lié à l'achat d'un bien (voiture, meubles, électroménager...) ou d'une prestation de service (travaux à la maison, voyage...).
C'est ce type de crédit qui est accordé lorsqu'un vendeur propose de payer en plusieurs fois avec frais.
Le crédit affecté est un prêt à la consommation dont l'usage n'est pas libre.
Ce prêt est destiné à l'achat du bien ou de la prestation de service pour lequel il a été accordé et vous ne pouvez pas l'utiliser pour faire autre chose.
Le prêteur peut vous demander de fournir les justificatifs d'utilisation des fonds.
Comme pour tous les crédits à la consommation, le montant du prêt doit être compris entre 200 € et 75 000 €.
La durée du crédit affecté doit être au minimum supérieure à 3 mois, mais il n'y a pas de durée maximale fixée par la loi.
Le taux d'intérêt du crédit affecté et le montant des frais sont fixés librement par le prêteur (banque ou établissement de crédit), mais en tenant compte du taux de l'usure.
Le taux de l'usure est le taux d'intérêt maximal légalement applicable en France.
Ce taux prend en compte la totalité des frais occasionnés par le prêt (intérêts bancaires, frais d'assurance, frais de dossier, commission de courtier, etc.).
Le taux annuel effectifglobal du prêt ne doit pas dépasser le taux de l'usure.
Vous pouvez faire votre demande auprès du prêteur de votre choix.
Votre banque peut délivrer ce genre de crédit, mais vous pouvez aussi contacter un établissement financier spécialisé dans les crédits.
Des courtiers peuvent vous aider à comparer les meilleures offres, moyennant une commission sur les sommes empruntées.
Le prêteur peut vous obliger à prendre l'assurance de son établissement avant de vous octroyer le crédit, même si la loi ne l'impose pas.
En cas d'incident de paiement, c'est cette assurance qui remboursera à votre place.
Vérification de votre solvabilité
La banque ou l'établissement de crédit doit vérifier si vous avez les capacités financières de rembourser les mensualités du crédit.
Cette vérification se fait d'abord par la comparaison entre vos revenus et vos dépenses obligatoires (loyer ou mensualité de prêt immobilier, chauffage, électricité, eau, alimentation, remboursement de crédits à la consommation, etc.). Cela permet à la banque de connaître la somme qui reste disponible dans votre revenu après que vous avez fini de payer vos dépendes obligatoires.
Ensuite, la banque doit consulter le fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers (FICP) pour vérifier si vous avez déjà eu des difficultés à rembourser d'autres crédits par le passé, ou si vous avez déjà émis des chèques sans provision.
Remise d'une fiche d'information pré-contractuelle
Avant de signer le contrat, le prêteur (la banque ou l'établissement de crédit) doit vous fournir les informations vous permettant de savoir si le crédit est adapté à vos besoins et à votre situation financière.
Le prêteur doit obligatoirement vous communiquer une fiche d'information précontractuelle qui comporte les éléments suivants :
Vous disposez d'un délai de 15 jours francs pour signer l'offre de prêt.
Une fois que vous signez l'offre, le contrat n'est pas encore définitivement formé.
Pour que le contrat soit définitivement formé, il faut que le prêteur vous confirme sa décision de vous accorder le prêt dans les 7 jours calendaires, et que vous renonciez à votre droit de rétractation
Le prêteur a le droit de vous refuser le crédit, par exemple s'il a un doute sur votre capacité de remboursement (revenus trop faibles, charges trop importantes, emploi précaire etc.).
Chaque banque fixe librement ses propres conditions d'octroi de crédit.
L'organisme de crédit peut vous envoyer une lettre de refus, mais parfois vous ne recevez aucune réponse.
Si vous n'avez reçu aucune réponse dans les 7 jours calendaires suivant votre demande, cela veut dire que votre dossier a été refusé.
Si la banque vous envoie la réponse après les 7 jours calendaires, vous avez le choix entre accepter le crédit ou renoncer à l'utiliser.
Si la banque vous verse le montant du prêt sans vous avoir envoyé de réponse, cela veut dire que votre demande a été acceptée.
En cas de refus de la banque, le contrat de crédit affecté n'est pas mis en application.
Le vendeur ne doit pas vous livrer le bien ou commencer la prestation de service avant la fin de ce délai de rétractation.
Néanmoins, si vous en faites la demande par écrit, le vendeur peut faire la livraison du bien ou la fourniture de service immédiatement ou dans un délai inférieur au délai de 14 jours calendaires. On parle de délai abrégé.
Lorsque le vendeur fait la livraison du bien ou la fourniture de service dans un délai abrégé, votre droit de rétractation expire à la date de la livraison ou de la fourniture de service.
Lorsque le vendeur fait la livraison du bien ou la fourniture de service immédiatement, vous devez exercer votre droit de rétractation dans un délai de 3 jours calendaires.
Vous pouvez utiliser le formulaire fourni avec votre contrat de crédit ou ce modèle de courrier :
Adressez ce courrier en lettre recommandée avec accusé de réception à l'établissement prêteur.
À nom et adresse du prêteur.
Je soussigné(e) , vos nom et prénom écrits à la main,
déclare renoncer à l'offre de crédit de montant emprunté écrit à la main euros que j'avais acceptée le date de signature de l'emprunt écrite à la main.
Ce crédit était destiné à l'acquisition de Bien acheté ou le service fourni (mention écrite à la main) chez nom et adresse du vendeur écrits à la main.
Date et signature de l'emprunteur.
Le fait de vous rétracter dans le délai de 14 jours suivant l'acceptation de l'offre de prêt entraîne l'annulation de contrat de crédit affecté et l'annulation du contrat de vente ou de prestation de services.
Le vendeur n'a pas le droit de vous réclamer de pénalités ou de frais.
Vous devez commencez à rembourser le crédit seulement à partir de la livraison du bien ou de la fourniture de la prestation.
Le commerçant ne doit exiger aucun paiement avant la signature de l'offre de crédit et avant l'expiration du délai de rétractation qui suit la conclusion du contrat de crédit.
Il y a une exception en ce qui concerne l'acompte. Le commerçant peut vous demander un acompte à la commande pour réserver le bien. Ce paiement n'a pas un caractère définitif et le commerçant devra vous rembourser l'acompte en cas de rétractation ou si le crédit est refusé.
Si la banque ou l'établissement financier commence à prélever les mensualités avant la livraison du produit acheté, vous pouvez lui demander d'arrêter en lui envoyant une lettre recommandée avec avis de réception.
Vous pouvez utiliser le modèle de lettre suivant :
Modèle de document Demander l'arrêt du prélèvement des échéances avant la livraison d'un objet acheté à crédit
Si vous rencontrez des difficultés pour rembourser les mensualités de votre crédit à la consommation, vous pouvez effectuer les démarches suivantes :
Demander à votre assureur de payer des mensualités à votre place, si vous avez souscrit une assurance pour le crédit, et si vos difficultés proviennent d'une des circonstances prévues dans le contrat d'assurance (maladie, invalidité, perte d'emploi par exemple)
Demander des reports d'échéances ou des délais de paiement à l'établissement financier qui vous a accordé le crédit. Le prêteur n'est pas obligé de vous accorder ces facilités.
Demander au juge un délai de grâce, c'est-à-dire une suspension des remboursements pour une période pouvant aller jusqu'à 2 ans, sans majorations ni pénalités de retard. Vous devrez constituer un dossier avec les documents qui attestent de vos difficultés (ressources, charges et remboursements en cours notamment) et saisir le tribunal judiciaire compétent pour votre domicile.
Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR)
La mise à jour du livret de famille est bien plus qu’une simple formalité administrative ; c’est un acte chargé de symboles, marquant l’évolution d’une famille au fil du temps. Ce modeste document, parfois négligé dans son importance, devient le témoin fidèle des grandes étapes de la vie.
À travers les années, le livret de famille devient le réceptacle des souvenirs les plus précieux. Chaque naissance y est consignée avec soin, gravant dans ses pages l’arrivée d’un nouveau membre dans le cercle familial. Chaque mariage y est inscrit, célébrant l’union de deux êtres dans l’amour et la promesse d’un avenir commun.
Mais le livret de famille ne se limite pas aux joies des commencements. Il reflète également les épreuves surmontées et les changements survenus. Les divorces et les séparations y laissent leur trace, rappelant que chaque chemin familial comporte ses hauts et ses bas. Les décès sont également enregistrés, témoignant de la perte d’êtres chers et de leur place indélébile dans l’histoire familiale.
Ainsi, la mise à jour du livret de famille devient un rituel chargé d’émotions et de significations. C’est l’occasion de revisiter le passé tout en se tournant vers l’avenir, de reconnaître les liens qui nous unissent tout en honorant les épreuves surmontées. C’est un acte de préservation de l’histoire familiale, une manière de perpétuer le récit de ceux qui nous ont précédés et de préparer le terrain pour les générations futures.
En fin de compte, la mise à jour du livret de famille transcende sa simple fonction administrative pour devenir un symbole puissant de l’unité familiale, de la résilience face aux défis et de la continuité à travers le temps.