Mise à jour du livret de famille

Fiche pratique

Activité partielle de longue durée (APLD) « Rebond »

Vérifié le 13/06/2025 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

L'APLD <span class="expression"><span class="miseenevidence">rebond</span></span> permet à un employeur <span class="miseenevidence">qui fait face à une baisse durable de l'activité</span> de son entreprise, mais <span class="miseenevidence">sans compromettre sa pérennité</span>, de réduire ou de suspendre l'activité de ses salariés. Des contreparties sont accordées aux salariés, notamment en matière de maintien dans l'emploi et de formation professionnelle. L'APLD rebond est mise en place par <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R57077">accord collectif</a> ou par un document unilatéral élaboré par l'employeur. La durée maximale de ce dispositif est de 18 mois sur une période de 24 mois. Nous faisons le point sur la réglementation.

L'activité réduite peut être mise en œuvre dans la limite de 18 mois, qui se suivent ou pas, sur une période de 24 mois consécutifs.

L'entreprise peut bénéficier de l'APLD <span class="expression">rebond</span> à compter du 1<Exposant>er</Exposant> jour de la 1<Exposant>re</Exposant> période d'autorisation d'activité partielle accordée par la <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R59864">DDETS</a> ou la <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R61010">DDETSPP</a>.

L'employeur peut réduire l'activité de l'entreprise dans la limite de <span class="valeur">40 %</span> de la durée légale ou, lorsqu’elle est inférieure, de la durée collective du travail.

Cette réduction s'apprécie pour chaque salarié concerné pour la durée totale de l'accord.

Ce dispositif peut entraîner des périodes de fermeture totale et temporaire d'un service ou de l'entreprise.

 Exemple

Par dérogation, l'<a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R57077">accord collectif</a> peut prévoir de réduire l'activité jusqu'à <span class="valeur">50 %</span> en cas de situation économique particulière sur décision de la <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R59864">DDETS</a> ou de la <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R61010">DDETSPP</a>.

L'<a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R57077">accord collectif</a> doit contenir des mentions obligatoires. Il peut également contenir certaines mentions facultatives.

Il doit, dans son préambule, présenter un diagnostic.

Diagnostic

Le diagnostic est individualisé. Il a pour objectif de caractériser la baisse d'activité durable affectant l'entreprise. Il permet également d'identifier les besoins et les conditions nécessaires au rétablissement d'un niveau pérenne d'activité.

Le diagnostic contient les informations suivantes :

  • Situation économique de la branche ou celle de l'établissement, de l'entreprise ou du groupe justifiant une baisse d'activité durable
  • Perspectives d'activité de la branche ou celle de l'établissement, de l'entreprise ou du groupe
  • Actions à engager pour assurer à l'établissement, l'entreprise ou le groupe une activité pour garantir leur pérennité
  • Besoins de développement des compétences dans la branche ou dans l'établissement, l'entreprise ou le groupe au regard des perspectives d'activités identifiées.

Mentions obligatoires

L'accord collectif contient obligatoirement les informations suivantes :

  • Date de début et durée d'application du dispositif d'APLD <span class="expression">rebond</span>
  • Périmètre des établissements, des activités et salariés concernés lorsque l'APLD <span class="expression">rebond </span>est mis en place par accord collectif d'établissement, d'entreprise ou de groupe
  • Réduction maximale de l'horaire de travail en dessous de la durée légale du travail
  • Engagements en matière de maintien dans l'emploi et de formation professionnelle
  • Conditions d'information des organisations syndicales de salariés signataires et du <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F34474">comité social et économique (CSE)</a>.

Mentions facultatives

L'accord collectif peut également contenir les informations suivantes :

  • Efforts des dirigeants salariés, des mandataires sociaux et des actionnaires proportionnés à ceux des salariés
  • Conditions de prises de congés payés et d'utilisation du compte personnel de formation, avant ou pendant l'APLD <span class="expression">rebond</span>
  • Moyens de suivi de l'accord par les organisations syndicales
  • Actions spécifiquement engagées en faveur du maintien dans l'emploi des salariés âgés 57 ans et plus.

L'employeur informe les salariés concernés par l'APLD <span class="expression">rebond </span>des engagements qu'il a souscrit en matière de maintien dans l'emploi et de formation professionnelle.

Dans les entreprises de plus de 50 salariés, l'employeur informe aussi le <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R51167">CSE</a> des engagements souscrits.

Oui, l'accord collectif doit être validé par l'administration.

Demande de validation

L'employeur doit adresser la demande de validation de l'accord collectif par voie dématérialisée :

Service en ligne
Demande de validation ou d'homologation d'activité partielle

Accéder au service en ligne  

Agence de services et de paiement (ASP)

Dépôt de l'accord collectif

L'accord d'établissement, d'entreprise ou de groupe doit également être déposé sur la plateforme TéléAccords :

Service en ligne
TéléAccords - Service de dépôt des accords collectifs d'entreprise

Accéder au service en ligne  

Ministère chargé du travail

Réponse de l'administration

La décision de validation de l'accord est <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R14732">notifiée</a> par voie dématérialisée à l'employeur et aux organisations syndicales signataires.

La direction départementale en charge de l'emploi, du travail et des solidarités (DDETS) a 15 jours pour valider l'accord. Sans réponse de la DDETS dans le délai, la demande est acceptée.

La décision de validation est accordée pour 6 mois.

Dans la limite de 18 mois, l'employeur peut demander de nouvelles autorisations de placement en APLD <span class="expression">rebond </span>d'une durée maximale de 6 mois chacune.

L'employeur devra transmettre les documents suivants :

  • Bilan actualisé portant sur le respect de la réduction maximale de l'horaire de travail
  • Diagnostic actualisé justifiant notamment la baisse durable d'activité et présentant les actions engagées afin de rétablir l'activité
  • Procès-verbal de la dernière réunion au cours de laquelle le <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R51167">CSE</a>, lorsqu'il existe, a été informé de la mise en œuvre de l'APLD <span class="expression">rebond</span>.

L'absence de réponse à une nouvelle demande sous 15 jours vaut décision d'acceptation.

L'employeur doit verser au salarié une indemnité correspondant à <span class="valeur">70 %</span> <span class="miseenevidence">de son salaire brut</span> par <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R56773">heure chômée</a>, soit environ à <span class="valeur">84 %</span> du salaire net horaire.

Cette indemnité ne peut pas être inférieure à <span class="valeur">9,40 €</span>, ni être supérieure à un plafond de <span class="valeur">37,42 €</span> par heure chômée.

  À savoir

Le plancher ne s'applique pas aux salariés non soumis à une rémunération équivalente au <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R31127">Smic</a> horaire (apprentis par exemple).

L'indemnité est portée à <span class="valeur">100 %</span> de la rémunération nette antérieure du salarié s'il réalise des actions de formation pendant <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R56773">les heures chômées</a>.

L'employeur reçoit une allocation équivalent à <span class="valeur">60 %</span> de la rémunération horaire brute du salarié limitée à <span class="valeur">32,08 €</span> avec un minimum de <span class="valeur">9,40 €</span>.

  À savoir

Le plancher ne s'applique pas aux salariés non soumis à une rémunération équivalente au <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R31127">Smic</a> horaire (apprentis par exemple).

Oui, l'employeur doit respecter des engagements en matière de maintien dans l'emploi et de formation professionnelle.

Caractéristiques des engagements

L'employeur doit prendre des engagements en matière de maintien dans l'emploi et de formation professionnelle. Ils ont notamment pour objectif de <span class="miseenevidence">développer les compétences des salariés</span> afin de favoriser leur mobilité professionnelle et de répondre aux perspectives d'activité de l'entreprise ou du groupe.

Respect des engagements

Avant la fin des 6 mois d'APLD <span class="expression">rebond</span> , l'employeur transmet à la direction départementale en charge de l'emploi, du travail et des solidarités (DDETS) les documents suivants :

  • Bilan final portant sur le respect de la réduction maximale de l'horaire de travail
  • Bilan final portant sur le respect des engagements en terme de maintien dans l'emploi et de formation professionnelle
  • Présentation des perspectives d'activité de l'entreprise ou du groupe à la sortie du dispositif
  • Procès-verbal de la dernière réunion au cours de laquelle le <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R51167">CSE</a>, s'il existe, a été informé de la mise en œuvre du dispositif.

Sanctions en cas de non-respect des engagements

Si l'employeur n'a pas respecté ses engagements en matière de maintien dans l'emploi et de formation ou a dépassé la réduction maximale de l'horaire de travail, il risque les sanctions suivantes :

  • Refus de renouvellement de l'autorisation de placement en APLD <span class="expression">rebond</span> 
  • Refus de versement de l'allocation d'APLD <span class="expression">rebond</span>
  • Remboursement des allocations d'APLD <span class="expression">rebond</span> perçues.

La direction départementale en charge de l'emploi, du travail et des solidarités (DDETS) peut réclamer le remboursement des allocations dans les cas suivants :

  • Trop perçu
  • Licenciement économique d'un salarié compris dans le périmètre de l'accord
  • Dépassement de la réduction maximale de l'horaire de travail d'un salarié placé en APLD <span class="expression">rebond</span> .

 À noter

L'employeur pourra être exonéré du remboursement des allocations si la situation économique et financière de l'entreprise le justifie. Dans ce cas, il doit en informer le <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R51167">CSE</a> et, si nécessaire, les organisations syndicales signataires de l'accord collectif.

Oui, l'employeur qui souhaite mettre en place l'APLD <span class="expression">rebond</span> par décision unilatérale, doit préalablement consulter le <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F34474">CSE</a> lorsqu'il existe.

L'activité réduite peut être mise en œuvre dans la limite de 18 mois, qui se suivent ou pas, sur une période de 24 mois consécutifs.

L'entreprise peut bénéficier de l'APLD <span class="expression">rebond</span> à compter du 1<Exposant>er</Exposant> jour de la 1<Exposant>re</Exposant> période d'autorisation d'activité partielle accordée par la <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R59864">DDETS</a> ou la <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R61010">DDETSPP</a>.

L'employeur peut réduire l'activité de l'entreprise dans la limite de <span class="valeur">40 %</span> de la durée légale ou, lorsqu’elle est inférieure, de la durée collective du travail.

Cette réduction s'apprécie pour chaque salarié concerné pour la durée totale de l'accord.

Ce dispositif peut entraîner des périodes de fermeture totale et temporaire d'un service ou de l'entreprise.

 Exemple

Par dérogation, le document unilatéral peut prévoir de réduire l'activité jusqu'à <span class="miseenevidence"><span class="valeur">50 %</span></span> en cas de situation économique particulière si l'accord de branche le permet. L’employeur doit obtenir l’autorisation de la <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R59864">DDETS</a> ou de la <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R61010">DDETSPP</a>.

Le document unilatéral élaboré par l'employeur précise les conditions de mise en œuvre, au niveau de l'établissement ou l'entreprise, des stipulations de l'accord de branche étendu.

Le document unilatéral doit contenir des mentions obligatoires. Il peut également contenir certaines mentions facultatives.

Il doit, dans son préambule, présenter un diagnostic.

Diagnostic

Le diagnostic est individualisé. Il a pour objectif de caractériser la baisse d'activité durable affectant l'entreprise. Il permet également d'identifier les besoins et les conditions nécessaires au rétablissement d'un niveau pérenne d'activité.

Le diagnostic contient les informations suivantes :

  • Situation économique de la branche ou celle de l'établissement, de l'entreprise ou du groupe justifiant une baisse d'activité durable
  • Perspectives d'activité de la branche ou celle de l'établissement, de l'entreprise ou du groupe
  • Actions à engager pour assurer à l'établissement, l'entreprise ou le groupe une activité pour garantir leur pérennité
  • Besoins de développement des compétences dans la branche ou dans l'établissement, l'entreprise ou le groupe au regard des perspectives d'activités identifiées.

Mentions obligatoires

Le document unilatéral contient obligatoirement les informations suivantes :

  • Date de début et durée d'application du dispositif d'APLD <span class="expression">rebond</span>
  • Périmètre des établissements, des activités et salariés concernés lorsque l'APLD <span class="expression">rebond</span> est mis en place par accord collectif d'établissement, d'entreprise ou de groupe
  • Réduction maximale de l'horaire de travail en dessous de la durée légale du travail
  • Engagements en matière de maintien dans l'emploi et de formation professionnelle
  • Conditions d'information des organisations syndicales de salariés signataires et du <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F34474">comité social et économique (CSE)</a>.

Mentions facultatives

Le document unilatéral peut également contenir les informations suivantes :

  • Efforts des dirigeants salariés, des mandataires sociaux et des actionnaires proportionnés à ceux des salariés
  • Conditions de prises de congés payés et d'utilisation du compte personnel de formation, avant ou pendant l'APLD <span class="expression">rebond</span>
  • Moyens de suivi de l'accord par les organisations syndicales
  • Actions spécifiquement engagées en faveur du maintien dans l'emploi des salariés âgés 57 ans et plus.

L'employeur informe les salariés concernés par l'APLD <span class="expression">rebond</span> des engagements qu'il a souscrit en matière de maintien dans l'emploi et de formation professionnelle.

Dans les entreprises de plus de 50 salariés, l'employeur informe aussi le <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R51167">CSE</a> des engagements souscrits.

Oui, le document unilatéral doit être <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R65033">homologué</a> par l'administration.

Demande d'homologation

L'employeur doit adresser la demande d'homologation du document unilatéral par voie dématérialisée.

Elle doit être accompagnée de l'avis rendu par le <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R51167">CSE</a> lorsqu'il existe.

Service en ligne
Demande de validation ou d'homologation d'activité partielle

Accéder au service en ligne  

Agence de services et de paiement (ASP)

Réponse de l'administration

La décision d'homologation du document unilatéral est <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R14732">notifiée</a> par voie dématérialisée à l'employeur et au <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R51167">CSE</a> s'il existe.

La direction départementale en charge de l'emploi, du travail et des solidarités (DDETS) a 21 jours pour homologuer le document unilatéral. Le silence gardé vaut acceptation.

La décision d'homologation est accordée pour 6 mois.

Dans la limite de 18 mois, l'employeur peut demander de nouvelles autorisations de placement en APLD <span class="expression">rebond</span> d'une durée maximale de 6 mois chacune.

L'employeur devra transmettre les documents suivants :

  • Bilan actualisé portant sur le respect de la réduction maximale de l'horaire de travail
  • Diagnostic actualisé justifiant notamment la baisse durable d'activité et présentant les actions engagées afin de rétablir l'activité
  • Procès-verbal de la dernière réunion au cours de laquelle le CSE, lorsqu'il existe, a été informé de la mise en œuvre de l'APLD <span class="expression">rebond</span>.

L'absence de réponse à une nouvelle demande sous 21 jours vaut décision d'acceptation.

L'employeur doit verser au salarié une indemnité correspondant à <span class="valeur">70 %</span> <span class="miseenevidence">de son salaire brut</span> par <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R56773">heure chômée</a>, soit environ à <span class="valeur">84 %</span> du salaire net horaire.

Cette indemnité ne peut pas être inférieure à <span class="valeur">9,40 €</span>, ni être supérieure à un plafond de <span class="valeur">37,42 €</span> par heure chômée.

  À savoir

Le plancher ne s'applique pas aux salariés non soumis à une rémunération équivalente au <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R31127">Smic</a> horaire (apprentis par exemple).

L'indemnité est portée à <span class="valeur">100 %</span> de la rémunération nette antérieure du salarié s'il réalise des actions de formation pendant <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R56773">les heures chômées</a>.

L'employeur reçoit une allocation équivalent à <span class="valeur">60 %</span> de la rémunération horaire brute du salarié limitée à <span class="valeur">32,08 €</span> avec un minimum de <span class="valeur">9,40 €</span>.

  À savoir

Le plancher ne s'applique pas aux salariés non soumis à une rémunération équivalente au <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R31127">Smic</a> horaire (apprentis par exemple).

Oui, l'employeur doit respecter des engagements en matière de maintien dans l'emploi et de formation professionnelle.

Caractéristiques des engagements

L'employeur doit prendre des engagements en matière de maintien dans l'emploi et de formation professionnelle. Ils ont notamment pour objectif de <span class="miseenevidence">développer les compétences des salariés</span> afin de favoriser leur mobilité professionnelle et de répondre aux perspectives d'activité de l'entreprise ou du groupe.

Respect des engagements

Avant la fin des 6 mois d'APLD <span class="expression">rebond</span> , l'employeur transmet à la direction départementale en charge de l'emploi, du travail et des solidarités (DDETS) les documents suivants :

  • Bilan final portant sur le respect de la réduction maximale de l'horaire de travail
  • Bilan final portant sur le respect des engagements en terme de maintien dans l'emploi et de formation professionnelle
  • Présentation des perspectives d'activité de l'entreprise ou du groupe à la sortie du dispositif
  • Procès-verbal de la dernière réunion au cours de laquelle le <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R51167">CSE</a>, s'il existe, a été informé de la mise en œuvre du dispositif.

Sanctions en cas de non-respect des engagements

Si l'employeur n'a pas respecté ses engagements en matière de maintien dans l'emploi et de formation ou a dépassé la réduction maximale de l'horaire de travail, il risque les sanctions suivantes :

  • Refus de renouvellement de l'autorisation de placement en APLD <span class="expression">rebond</span> 
  • Refus de versement de l'allocation d'APLD <span class="expression">rebond</span>
  • Remboursement des allocations d'APLD <span class="expression">rebond</span> perçues.

La direction départementale en charge de l'emploi, du travail et des solidarités (DDETS) peut réclamer le remboursement des allocations dans les cas suivants :

  • Trop perçu
  • Licenciement économique d'un salarié compris dans le périmètre de l'accord
  • Dépassement de la réduction maximale de l'horaire de travail d'un salarié placé en APLD <span class="expression">rebond</span> .

 À noter

L'employeur pourra être exonéré du remboursement des allocations si la situation économique et financière de l'entreprise le justifie. Dans ce cas, il doit en informer le <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R51167">CSE</a> et, si nécessaire, les organisations syndicales signataires de l'accord collectif.

La mise à jour du livret de famille est bien plus qu’une simple formalité administrative ; c’est un acte chargé de symboles, marquant l’évolution d’une famille au fil du temps. Ce modeste document, parfois négligé dans son importance, devient le témoin fidèle des grandes étapes de la vie.

À travers les années, le livret de famille devient le réceptacle des souvenirs les plus précieux. Chaque naissance y est consignée avec soin, gravant dans ses pages l’arrivée d’un nouveau membre dans le cercle familial. Chaque mariage y est inscrit, célébrant l’union de deux êtres dans l’amour et la promesse d’un avenir commun.

Mais le livret de famille ne se limite pas aux joies des commencements. Il reflète également les épreuves surmontées et les changements survenus. Les divorces et les séparations y laissent leur trace, rappelant que chaque chemin familial comporte ses hauts et ses bas. Les décès sont également enregistrés, témoignant de la perte d’êtres chers et de leur place indélébile dans l’histoire familiale.

Ainsi, la mise à jour du livret de famille devient un rituel chargé d’émotions et de significations. C’est l’occasion de revisiter le passé tout en se tournant vers l’avenir, de reconnaître les liens qui nous unissent tout en honorant les épreuves surmontées. C’est un acte de préservation de l’histoire familiale, une manière de perpétuer le récit de ceux qui nous ont précédés et de préparer le terrain pour les générations futures.

En fin de compte, la mise à jour du livret de famille transcende sa simple fonction administrative pour devenir un symbole puissant de l’unité familiale, de la résilience face aux défis et de la continuité à travers le temps.