Mise à jour du livret de famille

Fiche pratique

Autorisation de travail d'un salarié étranger en France

Vérifié le 03/06/2025 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

L'employeur qui souhaite embaucher un salarié étranger non <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R46210">européen (UE + EEE + Suisse)</a> en France doit préalablement obtenir une autorisation de travail. Cependant, certains visas ou titres de séjour dispensent de faire cette démarche. Nous vous indiquons dans quelles situations une autorisation de travail doit être obtenue et les informations à connaître.

 Attention :

Cette fiche ne concerne pas les <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F2733">ressortissants algériens</a>.

Les règles sont différentes selon le document que l'étranger détient :

  • Le <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F2209">VLS-TS ou la carte de séjour « vie privée et familiale »</a> permet de travailler en tant que salarié. L'employeur <span class="miseenevidence">est dispensé </span>de demander une autorisation de travail.

     À noter

    Si la carte a été obtenue en tant qu'époux ou épouse ou enfant d'un étranger qui avait le statut de résident de longue durée-UE dans un autre pays membre de l'<a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R41270">Union européenne</a>, elle ne permet pas de travailler la 1<Exposant>re</Exposant> année.

    Avant de procéder à l'embauche d'un ressortissant étranger, l’employeur doit vérifier l'authenticité du titre de séjour l'autorisant à travailler en France, auprès de la préfecture du lieu d'embauche au moins <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R17508">2 jours ouvrables</a> avant la date effective de celle-ci.

    Cependant, cette vérification n'est pas à effectuer si l'étranger est inscrit sur la liste des demandeurs d'emploi de France Travail.

    Sans réponse dans les 2 jours ouvrables suivant la réception de la demande, l'obligation de vérification de l'employeur est considérée comme étant accomplie.

  • Si l'étranger a un <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F15898">VLS-TS ou une carte de séjour « salarié » ou « travailleur temporaire »</a>, une <span class="miseenevidence">autorisation de travail est obligatoire</span> pour qu'il puisse travailler.

    Le VLS-TS ou la carte de séjour permet d'exercer seulement l'activité salariée pour laquelle une autorisation de travail a été obtenue.

     Attention :

    Une autorisation de travail doit être demandée <span class="miseenevidence">pour chaque nouveau contrat de travail</span>.

  • La <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F16922">carte de séjour « passeport talent » ou « talent »</a> permet d'exercer l'activité professionnelle qui a permis de l'obtenir. L'employeur <span class="miseenevidence">est dispensé</span> de demander une autorisation de travail.

    Avant de procéder à l'embauche d'un ressortissant étranger, l’employeur doit vérifier l'authenticité du titre de séjour l'autorisant à travailler en France, auprès de la préfecture du lieu d'embauche au moins <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R17508">2 jours ouvrables</a> avant la date effective de celle-ci.

    Cependant, cette vérification n'est pas à effectuer si l'étranger est inscrit sur la liste des demandeurs d'emploi de France Travail.

    Sans réponse dans les 2 jours ouvrables suivant la réception de la demande, l'obligation de vérification de l'employeur est considérée comme étant accomplie.

  • Le VLS-TS ou la carte de séjour <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F2231">« étudiant »</a> ou <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F35796">« étudiant programme de mobilité »</a> permet de travailler en tant que salarié, sans autorisation de travail, pour maximum <span class="miseenevidence"><span class="valeur">60 %</span> de la durée annuelle de travail (964 heures)</span>.

    Lorsque l'étudiant doit, dans le cadre de son cursus, exercer une activité salariée d'une durée supérieure à <span class="miseenevidence"><span class="valeur">60  %</span>de la durée annuelle de travail (964 heures)</span>, l'employeur doit demander une autorisation de travail.

    Cependant, l'employeur <span class="miseenevidence">est dispensé</span> de demander une autorisation de travail lorsque l'étudiant, dans le cadre de son cursus, a signé un <span class="miseenevidence">contrat d'apprentissage</span> qui a été validé par l'<a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R54075">opérateur de compétences (OPCO)</a> (secteur privé) ou la <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R31466">Dreets</a> (secteur public).

     Attention :

    L'employeur doit faire une déclaration nominative à la préfecture 2 jours ouvrables avant la date d'embauche de l'étudiant étranger.

  • La <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F17319">carte de séjour « recherche d'emploi/création d'entreprise »</a> permet de travailler en tant que salarié. L'employeur <span class="miseenevidence">est dispensé</span> de demander une autorisation de travail.

    Cependant, l'emploi doit obligatoirement correspondre à la formation ou aux recherches de l'étranger et la rémunération doit être supérieure à <span class="valeur">2 702,70 €</span>.

    La limitation à <span class="valeur">60 %</span> de la durée annuelle de travail (964 heures) ne s'applique pas.

    Avant de procéder à l'embauche d'un ressortissant étranger, l’employeur doit vérifier l'authenticité du titre de séjour l'autorisant à travailler en France, auprès de la préfecture du lieu d'embauche au moins <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R17508">2 jours ouvrables</a> avant la date effective de celle-ci.

    Cependant, cette vérification n'est pas à effectuer si l'étranger est inscrit sur la liste des demandeurs d'emploi de France Travail.

    Sans réponse dans les 2 jours ouvrables suivant la réception de la demande, l'obligation de vérification de l'employeur est considérée comme étant accomplie.

  • Les règles sont différentes selon la carte que l'étranger détient :

    • La <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F2208">carte de résident</a> permet de travailler en tant que salarié. L'employeur <span class="miseenevidence">est dispensé</span> de demander une autorisation de travail.

      Avant de procéder à l'embauche d'un ressortissant étranger, l’employeur doit vérifier l'authenticité du titre de séjour l'autorisant à travailler en France, auprès de la préfecture du lieu d'embauche au moins <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R17508">2 jours ouvrables</a> avant la date effective de celle-ci.

      Cependant, cette vérification n'est pas à effectuer si l'étranger est inscrit sur la liste des demandeurs d'emploi de France Travail.

      Sans réponse dans les 2 jours ouvrables suivant la réception de la demande, l'obligation de vérification de l'employeur est considérée comme étant accomplie.

    • La réglementation est différente selon que la carte a été obtenue en France ou dans un autre pays de l'<a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R41270">Union européenne</a> :

      • La <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F17359">carte de résident longue durée-UE</a> obtenue en France permet de travailler en tant que salarié. L'employeur <span class="miseenevidence">est dispensé</span> de demander une autorisation de travail.

        Avant de procéder à l'embauche d'un ressortissant étranger, l’employeur doit vérifier l'authenticité du titre de séjour l'autorisant à travailler en France, auprès de la préfecture du lieu d'embauche au moins <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R17508">2 jours ouvrables</a> avant la date effective de celle-ci.

        Cependant, cette vérification n'est pas à effectuer si l'étranger est inscrit sur la liste des demandeurs d'emploi de France Travail.

        Sans réponse dans les 2 jours ouvrables suivant la réception de la demande, l'obligation de vérification de l'employeur est considérée comme étant accomplie.

      • La carte de résident longue durée-UE obtenue dans un autre pays de l'<a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R41270">Union européenne</a> <span class="miseenevidence">ne permet pas de travailler</span> en France.

        L'étranger doit, au plus tard <span class="miseenevidence">dans les 3 mois après son entrée en France</span>, faire une demande de titre de séjour.

        En fonction du <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=N110">titre de séjour</a> demandé, l'employeur devra demander une autorisation de travail.

  • Si l'étranger a une <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F21516">carte de séjour « travailleur saisonnier »</a>, une autorisation de travail <span class="miseenevidence">est obligatoire</span> pour qu'il puisse travailler.

    La carte de séjour permet d'exercer seulement l'activité salariée pour laquelle une autorisation de travail a été obtenue.

    L'exercice de travaux saisonniers est limité à 6 mois par an.

     Attention :

    Une autorisation de travail doit être demandée <span class="miseenevidence">pour chaque nouveau contrat de travail</span>.

  • La carte de séjour délivrée par un autre pays de l'<a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R41270">Union européenne</a> ne permet pas de séjourner ni de travailler en France.

    L'étranger doit faire une demande de visa de long séjour auprès du consulat de France dans le pays de l'Union européenne qui lui a délivré la carte de séjour.

    En fonction du <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F16162">visa de long séjour</a> demandé, l'employeur devra faire une autorisation de travail.

  • Le <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F302">VLS-TS ou la carte de séjour « visiteur »</a> ne permet pas de travailler. Il n'est pas possible de faire une demande d'autorisation de travail.

  • Ces cartes de séjour permettent de travailler en tant que salarié. L'employeur <span class="miseenevidence">est dispensé</span> de demander une autorisation de travail.

  • Les règles sont différentes selon le VLS-TS ou la carte de séjour que l'étranger détient :

    • Les règles sont différentes selon le VLS-TS ou la carte de séjour que l'étranger détient :

      • Le <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F33952">VLS-TS ou la carte de séjour « salarié détaché ICT »</a> autorise l'exercice de l'activité professionnelle salariée qui a permis de l'obtenir, dans le cadre du détachement. L'employeur <span class="miseenevidence">est dispensé</span> de demander une autorisation de travail.

      • Le <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F33952">VLS-TS ou la carte de séjour « salarié détaché ICT (famille) »</a> permet de travailler en tant que salarié. L'employeur <span class="miseenevidence">est dispensé</span> de demander une autorisation de travail.

        Avant de procéder à l'embauche d'un ressortissant étranger, l’employeur doit vérifier l'authenticité du titre de séjour l'autorisant à travailler en France, auprès de la préfecture du lieu d'embauche au moins <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R17508">2 jours ouvrables</a> avant la date effective de celle-ci.

        Cependant, cette vérification n'est pas à effectuer si l'étranger est inscrit sur la liste des demandeurs d'emploi de France Travail.

        Sans réponse dans les 2 jours ouvrables suivant la réception de la demande, l'obligation de vérification de l'employeur est considérée comme étant accomplie.

    • Les règles sont différentes selon le VLS-TS ou la carte de séjour que l'étranger détient :

      • Les règles sont différentes selon la durée de la mission :

        • L'étranger qui a un titre de séjour « ICT » délivré par un autre pays de l'Union européenne peut venir effectuer en France une mission identique d'une durée inférieure ou égale à 90 jours. L'employeur <span class="miseenevidence">est dispensé</span> de demander une autorisation de travail.

        • L'étranger qui a un titre de séjour « ICT » délivré par un autre pays de l'Union européenne peut venir effectuer en France une mission identique d'une durée supérieure à 90 jours.

          L'employeur <span class="miseenevidence">doit demander</span> une autorisation de travail.

          L'étranger doit demander un titre de séjour en France.

      • Le VLS-TS ou la carte de séjour « salarié détaché mobile ICT (famille) » permet de travailler en tant que salarié. L'employeur <span class="miseenevidence">est dispensé</span> de demander une autorisation de travail.

        Avant de procéder à l'embauche d'un ressortissant étranger, l’employeur doit vérifier l'authenticité du titre de séjour l'autorisant à travailler en France, auprès de la préfecture du lieu d'embauche au moins <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R17508">2 jours ouvrables</a> avant la date effective de celle-ci.

        Cependant, cette vérification n'est pas à effectuer si l'étranger est inscrit sur la liste des demandeurs d'emploi de France Travail.

        Sans réponse dans les 2 jours ouvrables suivant la réception de la demande, l'obligation de vérification de l'employeur est considérée comme étant accomplie.

  • Les règles sont différentes selon le VLS-TS ou la carte de séjour que l'étranger détient :

    • Les règles sont différentes selon le VLS-TS ou la carte de séjour que l'étranger détient :

      • Le VLS-TS ou la carte de séjour <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F17312">« stagiaire »</a>, ou <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F35178">« stagiaire ICT »</a> <span class="miseenevidence">ne permet pas de travailler</span>. Il <span class="miseenevidence">n'est pas possible</span> de faire une demande d'autorisation de travail.

      • Le <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F35178">VLS-TS ou la carte de séjour « stagiaire ICT (famille) »</a> permet de travailler.

        L'employeur <span class="miseenevidence">est dispensé</span> de demander une autorisation de travail.

        Avant de procéder à l'embauche d'un ressortissant étranger, l’employeur doit vérifier l'authenticité du titre de séjour l'autorisant à travailler en France, auprès de la préfecture du lieu d'embauche au moins <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R17508">2 jours ouvrables</a> avant la date effective de celle-ci.

        Cependant, cette vérification n'est pas à effectuer si l'étranger est inscrit sur la liste des demandeurs d'emploi de France Travail.

        Sans réponse dans les 2 jours ouvrables suivant la réception de la demande, l'obligation de vérification de l'employeur est considérée comme étant accomplie.

    • Les règles sont différentes selon le VLS-TS ou la carte de séjour que l'étranger détient :

      • Le<a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F35178"> VLS-TS ou la carte de séjour « stagiaire mobile ICT »</a> <span class="miseenevidence">ne permet pas de travailler</span>.

        Il <span class="miseenevidence">n'est pas possible</span> de faire une demande d'autorisation de travail.

      • Le <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F35178">VLS-TS ou la carte de séjour « stagiaire mobile ICT (famille) »</a> permet de travailler.

        L'employeur <span class="miseenevidence">est dispensé</span> de demander une autorisation de travail.

        Avant de procéder à l'embauche d'un ressortissant étranger, l’employeur doit vérifier l'authenticité du titre de séjour l'autorisant à travailler en France, auprès de la préfecture du lieu d'embauche au moins <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R17508">2 jours ouvrables</a> avant la date effective de celle-ci.

        Cependant, cette vérification n'est pas à effectuer si l'étranger est inscrit sur la liste des demandeurs d'emploi de France Travail.

        Sans réponse dans les 2 jours ouvrables suivant la réception de la demande, l'obligation de vérification de l'employeur est considérée comme étant accomplie.

  • Le visa vacances-travail <span class="miseenevidence">permet</span> de travailler.

    L'employeur <span class="miseenevidence">est dispensé</span> de demander une autorisation de travail.

  • Les règles sont différentes selon le document que l'étranger détient :

    • Les règles sont différentes selon le document que l'étranger détient :

      • L'APS « recherche d'emploi/création d'entreprise » permet de travailler en tant que salarié. L'employeur <span class="miseenevidence">est dispensé</span> de demander une autorisation de travail.

        Cependant, l'emploi doit obligatoirement correspondre à la formation ou à aux recherches de l'étranger et la rémunération doit être supérieure à <span class="valeur">2 702,70 €</span>.

        La limitation à<span class="valeur">60  %</span>de la durée annuelle de travail (964 heures) ne s'applique pas.

        Avant de procéder à l'embauche d'un ressortissant étranger, l’employeur doit vérifier l'authenticité du titre de séjour l'autorisant à travailler en France, auprès de la préfecture du lieu d'embauche au moins <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R17508">2 jours ouvrables</a> avant la date effective de celle-ci.

        Cependant, cette vérification n'est pas à effectuer si l'étranger est inscrit sur la liste des demandeurs d'emploi de France Travail.

        Sans réponse dans les 2 jours ouvrables suivant la réception de la demande, l'obligation de vérification de l'employeur est considérée comme étant accomplie.

      • Cette APS permet de travailler.

        L'employeur <span class="miseenevidence">est dispensé</span> de demander une autorisation de travail.

        Avant de procéder à l'embauche d'un ressortissant étranger, l’employeur doit vérifier l'authenticité du titre de séjour l'autorisant à travailler en France, auprès de la préfecture du lieu d'embauche au moins <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R17508">2 jours ouvrables</a> avant la date effective de celle-ci.

        Cependant, cette vérification n'est pas à effectuer si l'étranger est inscrit sur la liste des demandeurs d'emploi de France Travail.

        Sans réponse dans les 2 jours ouvrables suivant la réception de la demande, l'obligation de vérification de l'employeur est considérée comme étant accomplie.

      • Cette APS <span class="miseenevidence">ne permet pas</span> de travailler.

        L'employeur <span class="miseenevidence">doit demander</span> une autorisation de travail.

        Par ailleurs, l'autorisation de travail ne peut être demandée qu'après un délai de 6 mois sans réponse de l'<a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R31591">Ofpra</a> à la demande d'asile.

         Attention :

        Une autorisation de travail doit être demandée <span class="miseenevidence">pour chaque nouveau contrat de travail.</span>

      • Cette APS <span class="miseenevidence">permet de travailler</span>.

        L'employeur <span class="miseenevidence">est dispensé</span> de demander une autorisation de travail.

        Avant de procéder à l'embauche d'un ressortissant étranger, l’employeur doit vérifier l'authenticité du titre de séjour l'autorisant à travailler en France, auprès de la préfecture du lieu d'embauche au moins <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R17508">2 jours ouvrables</a> avant la date effective de celle-ci.

        Cependant, cette vérification n'est pas à effectuer si l'étranger est inscrit sur la liste des demandeurs d'emploi de France Travail.

        Sans réponse dans les 2 jours ouvrables suivant la réception de la demande, l'obligation de vérification de l'employeur est considérée comme étant accomplie.

    • Les règles sont différentes selon que le récépissé est délivré dans le cas d'une 1<Exposant>re</Exposant> demande de carte de séjour ou de renouvellement :

      • Le récépissé de 1 <Exposant>re</Exposant> demande de l'une des cartes de séjour suivantes permet de travailler :

        • Carte de séjour temporaire « salarié » ou « travailleur temporaire », mais uniquement avec l'employeur qui a obtenu l'autorisation de travail
        • Carte de séjour temporaire « recherche d'emploi/création d'entreprise »
        • Carte de séjour « vie privée et familiale » délivrée à l'étranger qui a été confié au service de l'<a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R31134">Ase</a> au plus tard à l'âge de 16 ans
        • Carte de séjour « vie privée et familiale » ou carte de résident délivrée à l'étranger victime de traite des êtres humains ou de proxénétisme
        • Carte de séjour « vie privée et familiale » ou carte de résident délivrée à l'étranger bénéficiaire d'une rente d'accident du travail ou de maladie professionnelle et dont le taux d'incapacité permanente est égal ou supérieur à <span class="valeur">20 %</span>
        • Carte de séjour « vie privée et familiale » délivrée à l'enfant d'un étranger qui avait une carte de résident de longue durée-UE dans un autre pays membre de l'Union européenne et a une carte de séjour temporaire en France, à condition que cet enfant séjourne en France depuis au moins 1 an
        • Carte de séjour pluriannuelle « salarié détaché ICT » ou « salarié détaché mobile ICT »
        • Carte de séjour pluriannuelle « salarié détaché ICT (famille) » ou « salarié détaché mobile ICT (famille) »
        • Carte de séjour pluriannuelle « bénéficiaire du statut d'apatride » ou « membre de famille d'un bénéficiaire du statut d'apatride »
        • Carte de résident en qualité d'apatride ou de membre de famille d'un apatride
        • Carte de résident délivrée à l'étranger remplissant les conditions pour obtenir la nationalité française
        • Carte de résident délivrée à l'étranger ayant combattu dans l'armée française, les rangs des forces françaises de l'intérieur, une armée alliée ou la Légion étrangère
        • Carte de résident délivrée à l'étranger <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R52183">ayant droit</a> d'un étranger bénéficiaire d'une rente de décès pour accident de travail ou maladie professionnelle
        • Carte de résident délivrée à l'étranger qui a une carte de séjour « retraité » et souhaite à nouveau résider en France.

         Attention :

        Pour pouvoir travailler, le récépissé doit obligatoirement indiquer : « <span class="miseenevidence">autorise son titulaire à travailler</span> ».

        Avant de procéder à l'embauche d'un ressortissant étranger, l’employeur doit vérifier l'authenticité du titre de séjour l'autorisant à travailler en France, auprès de la préfecture du lieu d'embauche au moins <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R17508">2 jours ouvrables</a> avant la date effective de celle-ci.

        Cependant, cette vérification n'est pas à effectuer si l'étranger est inscrit sur la liste des demandeurs d'emploi de France Travail.

        Sans réponse dans les 2 jours ouvrables suivant la réception de la demande, l'obligation de vérification de l'employeur est considérée comme étant accomplie.

      • Le récépissé de demande de renouvellement d'une carte de séjour autorisant à travailler permet également de travailler.

         Attention :

        Pour pouvoir travailler, le récépissé doit obligatoirement indiquer : « <span class="miseenevidence">autorise son titulaire à travailler</span> ».

        Avant de procéder à l'embauche d'un ressortissant étranger, l’employeur doit vérifier l'authenticité du titre de séjour l'autorisant à travailler en France, auprès de la préfecture du lieu d'embauche au moins <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R17508">2 jours ouvrables</a> avant la date effective de celle-ci.

        Cependant, cette vérification n'est pas à effectuer si l'étranger est inscrit sur la liste des demandeurs d'emploi de France Travail.

        Sans réponse dans les 2 jours ouvrables suivant la réception de la demande, l'obligation de vérification de l'employeur est considérée comme étant accomplie.

    • Les règles diffèrent selon l'attestation :

      • Cette attestation <span class="miseenevidence">ne permet pas</span> de travailler.

      • Les règles sont différentes selon s'il s'agit d'une 1<Exposant>re</Exposant> demande ou d'un renouvellement de carte de séjour :

        • L'attestation de prolongation d'instruction d'une 1<Exposant>re</Exposant> demande de l'une des cartes de séjour suivantes permet de travailler :

          • Carte de séjour « passeport talent » ou « passeport talent (famille) »
          • Carte de séjour « travailleur saisonnier » mais uniquement avec l'employeur ayant obtenu une autorisation de travail
          • Carte de séjour « vie privée et familiale » ou carte de résident délivrée à l'étranger marié avec un Français
          • Carte de séjour « vie privée et familiale » délivrée à l'étranger parent d'un enfant français
          • Carte de résident délivrée à l'étranger, père ou mère à charge d'un Français ou de son époux ou épouse
          • Carte de résident délivrée à l'étranger qui est l'enfant d'un Français
          • Carte de séjour « vie privée et familiale » délivrée à l'étranger né en France qui y a résidé au moins 8 ans de façon continue et a suivi, après l'âge de 10 ans, une scolarité minimum de 5 ans dans une école française
          • Carte de résident délivrée à l'époux, l'épouse ou l'enfant d'un étranger ayant une carte de résident et venu au titre du regroupement familial
          • Carte de séjour « vie privée et familiale » délivrée à l'étranger qui a été confié au service de l'<a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R31134">Ase</a> au plus tard à l'âge de 16 ans
          • Carte de résident délivrée à l'étranger qui a obtenu la qualité de réfugié et aux membres de sa famille (père ou mère, enfant, époux ou épouse, partenaire, concubin)
          • Carte de séjour ou carte de résident délivrée à l'étranger bénéficiaire de la protection subsidiaire et aux membres de sa famille (père ou mère, enfant, époux ou épouse, partenaire, concubin)
          • Carte de séjour ou carte de résident délivrée à l'étranger qui a obtenu le statut d'apatride et aux membres de sa famille (père ou mère, enfant, époux ou épouse, partenaire, concubin)
          • Carte de séjour ou carte de résident délivrée à l'étranger victime de la traite des être humains ou de proxénétisme.

          Avant de procéder à l'embauche d'un ressortissant étranger, l’employeur doit vérifier l'authenticité du titre de séjour l'autorisant à travailler en France, auprès de la préfecture du lieu d'embauche au moins <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R17508">2 jours ouvrables</a> avant la date effective de celle-ci.

          Cependant, cette vérification n'est pas à effectuer si l'étranger est inscrit sur la liste des demandeurs d'emploi de France Travail.

          Sans réponse dans les 2 jours ouvrables suivant la réception de la demande, l'obligation de vérification de l'employeur est considérée comme étant accomplie.

        • L'attestation de prolongation d'instruction d'une demande de renouvellement d'une carte de séjour autorisant à travailler permet également de travailler.

          Avant de procéder à l'embauche d'un ressortissant étranger, l’employeur doit vérifier l'authenticité du titre de séjour l'autorisant à travailler en France, auprès de la préfecture du lieu d'embauche au moins <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R17508">2 jours ouvrables</a> avant la date effective de celle-ci.

          Cependant, cette vérification n'est pas à effectuer si l'étranger est inscrit sur la liste des demandeurs d'emploi de France Travail.

          Sans réponse dans les 2 jours ouvrables suivant la réception de la demande, l'obligation de vérification de l'employeur est considérée comme étant accomplie.

      • L'attestation de décision favorable permet de travailler si la carte de séjour qui va être délivrée l'autorise.

        Avant de procéder à l'embauche d'un ressortissant étranger, l’employeur doit vérifier l'authenticité du titre de séjour l'autorisant à travailler en France, auprès de la préfecture du lieu d'embauche au moins <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R17508">2 jours ouvrables</a> avant la date effective de celle-ci.

        Cependant, cette vérification n'est pas à effectuer si l'étranger est inscrit sur la liste des demandeurs d'emploi de France Travail.

        Sans réponse dans les 2 jours ouvrables suivant la réception de la demande, l'obligation de vérification de l'employeur est considérée comme étant accomplie.

  • Les règles sont différentes selon le motif du court séjour :

    • L'étranger peut travailler.

      L'employeur <span class="miseenevidence">est dispensé</span> de demander une autorisation de travail.

    • L'étranger peut travailler.

      L'employeur <span class="miseenevidence">est dispensé</span> de demander une autorisation de travail.

    • L'étranger peut travailler.

      L'employeur <span class="miseenevidence">est dispensé</span> de demander une autorisation de travail.

    • L'étranger peut travailler.

      L'employeur <span class="miseenevidence">est dispensé</span> de demander une autorisation de travail.

    • L'étranger peut travailler.

      L'employeur <span class="miseenevidence">est dispensé</span> de demander une autorisation de travail.

    • L'étranger peut travailler.

      L'employeur <span class="miseenevidence">est dispensé</span> de demander une autorisation de travail.

    • L'étranger peut travailler.

      L'employeur <span class="miseenevidence">est dispensé</span> de demander une autorisation de travail.

    • L'étranger <span class="miseenevidence">ne peut pas</span> travailler.

      L'employeur <span class="miseenevidence">doit demander</span> une autorisation de travail.

  • En cas de changement de statut vers une carte de séjour « <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F15898">salarié</a> » ou « <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F15898">travailleur temporaire</a> », l'employeur <span class="miseenevidence">doit demander</span> une autorisation de travail.

Publication préalable de l'offre d'emploi

Avant de faire la demande d'autorisation de travail, l'offre d'emploi doit avoir été publiée pendant un délai de 3 semaines consécutives dans les 6 mois précédant le dépôt de cette demande auprès du service public de l'emploi.

À la fin des 3 semaines de publication, si aucune candidature valable n'a été reçue, la demande d'autorisation de travail peut être effectuée.

Cependant, la publication préalable de l'offre d'emploi <span class="miseenevidence">n'est pas obligatoire</span> si l'une des conditions suivantes est remplie :

  • Emploi figurant sur la liste des <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000051643488" target="_blank">métiers en tension</a>
  • Étranger ayant une carte de séjour « recherche d'emploi ou création d'entreprise » à condition que le contrat de travail proposé soit en relation avec sa formation ou ses recherches et prévoit une rémunération supérieure à <span class="valeur">2 702,70 €</span>
  • Étranger ayant obtenu un master ou un diplôme de niveau I labellisés par la <a href="https://www.cge.asso.fr/labels-accreditations/msc-master-of-science/" target="_blank">Conférence des grandes écoles</a> ou un diplôme de licence professionnelle, à condition que le contrat de travail proposé soit en relation avec sa formation et prévoit une rémunération au moins égale à <span class="valeur">2 702,70 €</span>
  • Étranger, confié à l'<a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R31134">Ase</a> entre l'âge de 16 ans et 18 ans, et qui demande son admission exceptionnelle au séjour au titre du travail
  • Étranger confié à l'Ase au moment où il est statué sur sa demande d'autorisation de travail, s'il a conclu, en lien avec son cursus, un contrat d'apprentissage ou de professionnalisation, validé par l'<a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R54075">opérateur de compétences (OPCO)</a> (secteur privé) ou la <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R31466">Dreets</a> (secteur public).

Demande d'autorisation de travail faite par l'employeur ou le mandataire

Les règles sont différentes selon le motif pour lequel l'autorisation de travail est demandée :

  • La demande d'autorisation de travail est faite par l'employeur lui-même ou par un <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R12420">mandataire</a>.

  • En cas de détachement temporaire d'un salarié par une entreprise non établie en France, la demande d'autorisation de travail est faite par l’une des personnes suivantes :

    • <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R60037">Donneur d'ordre</a> établi en France
    • Ou entreprise utilisatrice en cas de <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R56061">mise à disposition</a> par une entreprise de travail temporaire basée à l'étranger ou lorsque la mise à disposition intervient dans le cadre d'un prêt de main d'œuvre à but non lucratif.
  • Lorsque la demande d'autorisation de travail concerne un apprenti dont l'employeur est établi à l'étranger et accueilli dans une entreprise établie en France pour compléter sa formation, elle est faite par l'entreprise d'accueil.

Demande faite par téléservice

Que l'étranger soit en France ou à l'étranger, la demande d'autorisation de travail se fait uniquement sur internet :

Service en ligne
Faire une demande sur internet pour un titre de séjour, un changement de situation, un titre de voyage, une demande de naturalisation ANEF

Accéder au service en ligne  

Ministère chargé de l'intérieur

Une fois la saisie en ligne validée, il est possible de télécharger, via l'écran de confirmation, une confirmation de dépôt qui sera également envoyée par courriel.

 Attention :

La démarche en ligne n'est pas possible si l'étranger est en France sans titre de séjour. Dans ce cas, il faut faire une demande d'<a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F16053">admission exceptionnelle au séjour</a>.

Administration compétente pour l'instruction de la demande d'autorisation de travail

L'administration compétente dépend du <span class="miseenevidence">lieu de résidence de l'étranger</span> :

  • La demande d'autorisation de travail effectuée en ligne est transmise au préfet du département dans lequel l'employeur a son siège social ou sa résidence lorsque l'employeur est un particulier.

  • L'administration compétente dépend du <span class="miseenevidence">lieu d'établissement de l'employeur</span> :

    • La demande d'autorisation de travail effectuée en ligne est transmise au préfet du département dans lequel l'établissement employeur a son siège ou le particulier employeur sa résidence.

    • L'administration compétente est différente selon qu'il s'agit d'un détachement ou d'un <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R71584">emploi itinérant</a> :

      • La demande d'autorisation de travail effectuée en ligne est transmise au préfet du département où se trouve le <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R67375">cocontractant</a> si l'étranger est détaché dans le cadre d'une mobilité intragroupe, ou au préfet du département d'accueil quand il n'y a pas de cocontractant en France.

      • En cas d'emploi itinérant, la demande d'autorisation de travail effectuée en ligne est transmise au préfet du département de son 1<Exposant>er</Exposant> lieu d'emploi.

Que l'étranger soit déjà en France ou à l'étranger, plusieurs critères sont pris en compte pour accorder ou refuser l'autorisation de travail.

Conditions liées à l'emploi proposé

Les conditions concernant l'emploi proposé varient selon le cas de figure :

  • Pour demander l'autorisation de travail, l'emploi proposé <span class="miseenevidence">doit remplir</span> l'une des conditions suivantes :

    • <span class="miseenevidence">Figurer</span> sur la liste des <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000051643488" target="_blank">métiers en tension</a>
    • Avoir été <span class="miseenevidence">publié</span> pendant <span class="miseenevidence">3 semaines consécutives</span> dans les <span class="miseenevidence">6 mois précédant le dépôt de la demande</span> auprès des organismes concourant au <span class="miseenevidence">service public de l'emploi</span>. Par exemple, France Travail (anciennement Pôle emploi). <span class="miseenevidence">Aucune candidature valable</span> n'a été <span class="miseenevidence">reçue.</span>
  • L'étudiant étranger <span class="miseenevidence">peut travailler dans la limite de 964 heures par an</span>. Au-delà, l'autorisation de travail est nécessaire.

    Pour demander l'autorisation de travail, l'emploi proposé <span class="miseenevidence">doit remplir</span> l'une des conditions suivantes :

    • <span class="miseenevidence">Figurer</span> sur la liste des <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000051643488" target="_blank">métiers en tension</a>
    • Avoir été <span class="miseenevidence">publié</span> pendant <span class="miseenevidence">3 semaines consécutives</span> dans les <span class="miseenevidence">6 mois précédant le dépôt de la demande</span> auprès des organismes concourant au <span class="miseenevidence">service public de l'emploi</span>. Par exemple, France Travail (anciennement Pôle emploi). <span class="miseenevidence">Aucune candidature valable</span> n'a été <span class="miseenevidence">reçue.</span>

     À noter

    Si l'étranger a <span class="miseenevidence">terminé</span> son cursus en France, l'emploi proposé <span class="miseenevidence">doit correspondre</span> aux <span class="miseenevidence">diplômes</span> et <span class="miseenevidence">à l'expérience acquise</span> en France ou à l'étranger.

  • Lorsque l'emploi proposé remplit les <span class="miseenevidence">2</span> conditions suivantes :

    • <span class="miseenevidence">Contrat</span> de travail en <span class="miseenevidence">relation</span> avec la <span class="miseenevidence">formation</span> ou les recherches d'emploi de l'étranger
    • <span class="miseenevidence">Rémunération</span> <span class="miseenevidence">au moins égale</span> à <span class="valeur">2 702,70 €</span>.

    L'employeur n'a <span class="miseenevidence">pas à publier</span> une offre d'emploi auprès des organismes concourant au <span class="miseenevidence">service public de l'emploi</span>. Par exemple, France Travail (anciennement Pôle emploi).<MiseEnEvidence/>

    Cet emploi <span class="miseenevidence">peut</span> ne pas figurer sur la liste des <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R60364">métiers en tension</a>.

  • Lorsque l'emploi proposé <span class="miseenevidence">remplit</span> les 2 conditions suivantes :

    • <span class="miseenevidence">Contrat</span> de travail en <span class="miseenevidence">relation</span> avec la <span class="miseenevidence">formation</span>
    • <span class="miseenevidence">Rémunération</span> au moins égale à <span class="valeur">2 702,70 €</span>.

    L'employeur n'a <span class="miseenevidence">pas à publier</span> une offre d'emploi auprès des organismes concourant au <span class="miseenevidence">service public de l'emploi</span>. Par exemple, France Travail (anciennement Pôle emploi).

    Cet emploi <span class="miseenevidence">peut</span> ne pas figurer sur la liste des <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R60364">métiers en tension</a>.

    Le <span class="miseenevidence">diplôme</span> doit avoir été obtenu <span class="miseenevidence">dans l'année</span>.

Conditions liées à l'employeur, au donneur d'ordre, à l'entreprise utilisatrice ou d'accueil

L'employeur, le donneur d'ordre, l'entreprise utilisatrice ou d'accueil <span class="miseenevidence">doivent remplir</span> l'ensemble des <span class="miseenevidence">conditions suivantes</span> :

  • Respecter les <span class="miseenevidence">obligations sociales</span> liées à leur statut ou à leur activité
  • Ne pas avoir été <span class="miseenevidence">condamnés pénalement</span> ou fait l'objet de <span class="miseenevidence">sanctions administratives</span> pour les faits suivants :
  • Fournir une attestation, datant de <span class="miseenevidence">moins de 6 mois</span>, du versement des <span class="miseenevidence">cotisations sociales</span> à l'organisme chargé de leur recouvrement
  • Fournir la preuve, lorsque la demande concerne un <span class="miseenevidence">emploi saisonnier</span>, que le travailleur aura, pour la durée de son séjour, un <span class="miseenevidence">logement</span> lui assurant des <span class="miseenevidence">conditions de vie décentes</span>.

 À noter

L'autorisation de travail <span class="miseenevidence">peut être refusée</span> si le projet de recrutement est <span class="miseenevidence">manifestement</span> <span class="miseenevidence">disproportionné</span> au regard de l'activité <span class="miseenevidence">économique</span> du demandeur.

Conditions d'exercice du métier si la profession est réglementée

Le <span class="miseenevidence">métier exercé</span> par le futur salarié peut être une <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R1029">profession réglementée</a>. Dans cette hypothèse, les <a href="https://www.inpi.fr/annuaire-activites-professions-reglementees" target="_blank">conditions réglementaires d'exercice</a> devront être <span class="miseenevidence">respectées.</span>

Conditions de rémunération

La rémunération ne peut <span class="miseenevidence">pas être inférieure</span> au <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R31127">Smic</a> (ou au salaire prévu dans la <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R59273">convention collective</a> applicable à l'entreprise, si cette rémunération <span class="miseenevidence">est plus élevée</span> que le Smic).

Une fois l'autorisation de travail obtenue, les règles diffèrent selon le lieu de résidence du salarié étranger :

  • Les règles diffèrent selon la carte de séjour que l'étranger détient :

    • Les règles sont différentes selon que l'autorisation de travail a été obtenue pour un <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R24389">CDI</a> ou un <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R2454">CDD</a> :

      • L'étranger peut directement travailler.

      • L'étranger <span class="miseenevidence">ne peut pas travailler</span> avec sa carte de séjour « salarié ». Il doit faire une demande de changement de statut pour demander une carte de séjour « travailleur temporaire » et attendre d'avoir au moins un récépissé mentionnant « autorise son titulaire à travailler » pour pouvoir travailler.

    • Les règles sont différentes selon que l'autorisation de travail a été obtenue pour un <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R24389">CDI</a> ou un <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R2454">CDD</a> :

      • L'étranger peut directement travailler.

      • L'étranger <span class="miseenevidence">ne peut pas travailler</span> avec sa carte de séjour «travailleur temporaire ». Il doit faire une demande de changement de statut pour demander une carte de séjour « salarié » et attendre d'avoir au moins un récépissé mentionnant « autorise son titulaire à travailler » pour pouvoir travailler.

    • Les règles sont différentes selon que l'autorisation de travail a été obtenue pour un travail saisonnier ou non :

      • L'étranger peut directement travailler.

      • L'étranger <span class="miseenevidence">ne peut pas travailler</span> avec son titre de séjour « travailleur saisonnier ».

        Par ailleurs, le changement de statut n'étant pas autorisé, l'étranger doit quitter la France et faire une demande de visa de long séjour auprès du consulat de France dans son pays de résidence.

    • L'étranger peut travailler directement.

    • L'autorisation de travail doit être donnée à l'étranger pour qu'il puisse faire son changement de statut. Il ne pourra travailler que lorsqu'il aura un récépissé mentionnant « <span class="miseenevidence">autorise son titulaire à travailler</span> ».

  • Une fois l'autorisation de travail obtenue, l'employeur doit l'envoyer à l'étranger pour qu'il puisse faire sa demande de visa de long séjour au consulat de France.

Les règles sont différentes selon que le refus vous a été <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R14732">notifié</a> ou non par le préfet :

  • Une fois la réponse défavorable reçue, vous pouvez former dans un délai de<span class="miseenevidence"> 2 mois à compter de ce refus</span> :

    • un <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F2474">recours administratif</a> (<span class="expression">recours gracieux</span> devant le préfet et/ou <span class="expression">recours hiérarchique</span> devant le ministre de l'intérieur)
    • ou un <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F2478">recours contentieux devant le tribunal administratif</a>. Faire appel à un avocat n'est pas obligatoire.
  • Si la préfecture n'a pas répondu <span class="miseenevidence">au bout de 2 mois,</span> il s'agit d'un refus implicite.

    Vous pouvez alors former dans un délai de<span class="miseenevidence"> 2 mois à compter de ce refus</span> :

    • un <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F2474">recours administratif</a> (<span class="expression">recours gracieux</span> devant le préfet et/ou <span class="expression">recours hiérarchique</span> devant le ministre de l'intérieur)
    • ou un <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F2478">recours contentieux devant le tribunal administratif</a>. Faire appel à un avocat n'est pas obligatoire.

Engagement financier de l'employeur

Une taxe employeur est due à la 1<Exposant>re</Exposant> admission au séjour d'un salarié étranger ou d'un salarié étranger détaché temporairement par une entreprise non établie en France pour <span class="miseenevidence">l'exercice d'une activité professionnelle salariée</span> soumise à autorisation de travail.

La taxe est due pour les autorisations de travail pour des durées supérieures à 3 mois, sauf pour les travailleurs saisonniers agricoles où elle est due dès le 1<Exposant>er</Exposant> jour.

  À savoir

La taxe employeur n'est due <span class="miseenevidence">qu'une seule fois</span> à l'embauche et uniquement par le <span class="miseenevidence">1<Exposant>er </Exposant>employeur</span> permettant d'obtenir un titre de séjour au motif du travail. Cependant, elle sera de nouveau exigible si l'étranger ayant quitté la France après la fin de validité de son titre, revient pour occuper un emploi nécessitant une autorisation de travail.

Exonération du paiement de la taxe employeur

La taxe employeur n'est pas due en cas d'embauche des salariés étrangers suivants :

  • Salarié recruté par un particulier pour effectuer à son domicile des travaux à caractère familial ou ménager
  • Salarié ressortissant de nouveaux États membres de l'Union européenne pendant la période transitoire
  • Salarié recruté pour une durée supérieure à 3 mois aux fins de mener des travaux de recherche ou de dispenser un enseignement de niveau universitaire, par un organisme de recherche public, un établissement d'enseignement supérieur délivrant un diplôme conférant le grade de master, une fondation de coopération scientifique, un établissement public de coopération scientifique, une fondation reconnue d'utilité publique du secteur de la recherche agréée, et ce, quels que soient la durée du contrat et le montant de la rémunération
  • Salarié ayant un titre de séjour permettant de travailler sans autorisation de travail
  • Salarié venant travailler pour une durée inférieure ou égale à 3 mois dans un domaine pour lequel une autorisation de travail n'est pas obligatoire
  • Salarié venant exercer un emploi temporaire d'assistant de langue.

Montant de la taxe employeur

Le montant de la taxe employeur dépend de la durée du contrat de travail, du niveau de rémunération et du type de contrat de travail :

  • Le montant de la taxe employeur varie selon le salaire mensuel brut versé :

    Montant de la taxe en fonction du salaire

    Montant du salaire mensuel brut

    Montant de la taxe

    Inférieur ou égal à <span class="valeur">1 801,80 €</span> (<a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R31127">Smic</a>)

    <span class="valeur">74 €</span>

    Entre <span class="valeur">1 801,80 €</span> et <span class="valeur">2 702,70 €</span>

    <span class="valeur">210 €</span>

    Supérieur à <span class="valeur">2 702,70 €</span>

    <span class="valeur">300 €</span>

  • Le montant de la taxe employeur varie selon le salaire mensuel brut versé :

    Montant de la taxe en fonction du salaire

    Montant du salaire

    Montant de la taxe

    Inférieur à <span class="valeur">4 504,50 €</span>

    <span class="valeur">55 %</span> du salaire mensuel brut

    Supérieur ou égal à <span class="valeur">4 504,50 €</span>

    <span class="valeur">2 477,48 €</span>

  • Le montant de la taxe employeur est de<span class="valeur"> 50 €</span> par mois d’activité salariée, complet ou incomplet. Elle est due pour chaque contrat saisonnier.

  • En cas d'embauche dans le <a href="https://www.immigration.interieur.gouv.fr/Europe-et-International/Les-accords-bilateraux/Les-accords-bilateraux-relatifs-a-la-mobilite-professionnelle" target="_blank">cadre d'un accord bilatéral d'échanges de jeunes professionnels</a>, le montant de la taxe employeur est de <span class="valeur">72 €</span>.

Paiement de la taxe employeur

Le paiement de la taxe employeur s'effectue avec le paiement de la <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R24379">TVA</a> et des autres taxes mentionnées sur l'annexe à la déclaration de TVA.

La déclaration et le paiement de la taxe suivent le régime d’imposition à la TVA de l’employeur.

  • Employeur dépendant <span class="miseenevidence">du régime réel normal d’imposition</span> doit télédéclarer sa taxe. Cette déclaration s'effectue sur l’annexe n°<a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R14659">3310 A</a>. La déclaration de la TVA est à déposer au titre du mois de janvier ou du 1<Exposant>er</Exposant> trimestre de l’année qui suit celle au cours de laquelle la taxe est devenue exigible
  • Employeur dépendant <span class="miseenevidence">du régime simplifié d’imposition</span> en matière de TVA (RSI) <span class="miseenevidence">ou du régime simplifié agricole</span> en TVA (RSA) doit télédéclarer la taxe sur le formulaire <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R14665">n°3517-S-SD (régime général)</a> ou <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R14664">n° 3517-AGR-SD (régime agricole)</a>. Celui-ci doit être déposé au titre de l’exercice au cours duquel la taxe est devenue exigible.
  • Employeur qui n'est <span class="miseenevidence">pas redevable de la TVA</span> doit télédéclarer sa taxe sur l’annexe <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R14665">n° 3310 A</a> à la déclaration de TVA au plus tard le 25 février de l’année qui suit celle au cours de laquelle la taxe est devenue exigible.

En cas de cessation d’activité, l’employeur devra déclarer et payer immédiatement sans attendre l’année suivante.

Des informations plus détaillées sont disponibles sur le <a href="https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/13996-PGP.html/identifiant%3DBOI-TPS-EMOE-20230705" target="_blank">site des impôts</a>.

Les règles sont différentes selon que l'autorisation de travail a été délivrée en <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R66399">métropole</a> ou dans un <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R41207">département d'outre-mer</a> ou <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R49970">collectivité d'outre-mer</a> :

  • L'autorisation de travail délivrée en France métropolitaine ne permet de travailler qu'en France métropolitaine.

    En cas de déménagement vers un département ou une collectivité d'outre-mer, une nouvelle demande d'autorisation de travail devra être faite, sauf si l'étranger a une carte de séjour « vie privée et familiale » ou une carte de résident. En effet, dans ces 2 cas, l'enregistrement de la déclaration de changement d'adresse suffira pour pouvoir travailler dans le département ou la collectivité d'outre-mer.

  • Certaines cartes de séjour délivrées dans un département ou une collectivité d'outre-mer ne permettent de travailler que dans ce département ou cette collectivité.

    Les cartes de séjour concernées sont les suivantes :

    • Carte de séjour « vie privée et familiale » délivrée :
    • Carte de séjour temporaire « stagiaire ICT (famille) ou « stagiaire ICT mobile (famille)
    • Carte de séjour pluriannuelle « passeport talent (famille) »
    • Carte de séjour pluriannuelle « salarié détaché ICT (famille) ou « salarié détaché mobile ICT (famille) »
    • Carte de résident ou carte de résident longue durée-UE délivrée :
    • Carte de résident délivrée en Nouvelle-Calédonie.

    En cas de déménagement vers la métropole ou vers un autre département ou une autre collectivité d'outre-mer que celui ou celle qui a délivré l'autorisation de travail, il faudra faire une nouvelle demande, sauf si l'étranger a une carte de séjour « vie privée et familiale » ou une carte de résident. En effet, dans ces 2 cas, l'enregistrement de la déclaration de changement d'adresse suffira pour pouvoir travailler dans la nouvelle zone géographique.

Si l'autorisation de travail a une fin de validité, l'employeur doit demander son renouvellement au cours du 2<Exposant>e</Exposant> mois avant cette date de fin.

Le renouvellement de la demande d'autorisation de travail se fait uniquement sur internet :

Service en ligne
Faire une demande sur internet pour un titre de séjour, un changement de situation, un titre de voyage, une demande de naturalisation ANEF

Accéder au service en ligne  

Ministère chargé de l'intérieur

Une fois la date de validité du titre de séjour, il <span class="miseenevidence">n'est plus possible</span> de travailler. Il faut attendre d'avoir un récépissé ou une attestation de prolongation d'instruction mentionnant le droit de travailler.

Cependant, lorsque l'étranger a une carte de séjour pluriannuelle d'une durée de <span class="miseenevidence">4 ans</span> ou une carte de résident, et qu'il a effectué sa demande de renouvellement avant sa fin de validité, il conserve le droit de travailler dans la limite de 3 mois à compter de cette fin de validité.

Oui, l'employeur risque des sanctions qui varient selon que l’employeur est une <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R60417">personne physique</a> ou une <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R40703">personne morale</a>.

  • L'employeur peut être sanctionné d'une <span class="miseenevidence"><MiseEnEvidence>amende</span> pénale</MiseEnEvidence>, d'une <span class="miseenevidence">peine de prison</span> et d'une<span class="miseenevidence"> amende administrative</span> en fonction de la situation :

    • L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.

      Sanctions pénales

      Les sanctions sont les suivantes :

      • Amende pénale : <span class="valeur">30 000 €</span> par étranger concerné
      • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans.

      Peines complémentaires :

      • Affichage, diffusion (si nécessaire sur le site internet du ministère du travail)
      • Confiscation des outils, machines, véhicules et produits
      • Interdiction d'exercer l'activité professionnelle pendant 5 ans au plus
      • Exclusion des marchés publics pendant 5 ans au plus
      • Interdiction des droits civiques, civils et de famille
      • Interdiction du territoire français pendant 5 ans au plus.

       À noter

      La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie <span class="miseenevidence">d'1 an de prison</span> et d'une amende de <span class="valeur">3 000 €</span>.

      Amendes administratives

      Les sanctions sont les suivantes :

      • Refus des aides publiques à l'emploi et à la formation professionnelle aux personnes physiques et morales pour une durée de 5 ans au plus
      • Remboursement des aides versées au cours de l'année précédente
      • Fermeture temporaire d'un établissement avec éventuellement la <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R59646">saisie conservatoire</a> du matériel professionnel, pour une durée de 3 mois au plus.
      • Exclusion temporaire des contrats administratifs pour une durée de 6 mois au plus.

      L'employeur risque aussi une amende administrative d'un montant maximal de <span class="miseenevidence">5 000</span> fois le taux horaire du <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R69394">minimum garanti</a> (soit <span class="valeur">21 100 €</span> par travailleur étranger).

      En cas de <span class="miseenevidence">récidive</span> dans les<span class="miseenevidence"> 5 ans</span>, l'amende administrative est d'un montant maximal de <span class="miseenevidence">15 000</span> fois le taux horaire du <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R69394">minimum garanti</a> (soit <span class="valeur">63 300 €</span> par travailleur étranger).

      Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à<span class="miseenevidence"> 2 000</span> fois le taux horaire du<a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R69394"> minimum garanti</a> (soit <span class="valeur">8 440 €</span>) lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de<span class="miseenevidence"> 30 jours</span> à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.

       À noter

      Lorsque la même personne est sanctionnée d'une amende administrative et d'une sanction pénale pour les mêmes faits, le montant total des amendes ne dépasse pas le maximum légal le plus élevé.

      L'employeur risque <span class="miseenevidence">2 mois de prison et une amende de <span class="valeur">3 750 €</span></span> s'il ne respecte pas ces décisions administratives (le remboursement des aides publiques, la fermeture temporaire de l'établissement ou l'exclusion temporaire des contrats administratifs).

    • L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.

      Sanctions pénales

      Les sanctions sont les suivantes :

      • Amende pénale : <span class="valeur">30 000 €</span> par étranger concerné
      • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans.

      Peines complémentaires :

      • Affichage, diffusion (si nécessaire sur le site internet du ministère du travail)
      • Confiscation des outils, machines, véhicules et produits
      • Interdiction d'exercer l'activité professionnelle pendant 5 ans au plus
      • Exclusion des marchés publics pendant 5 ans au plus
      • Interdiction des droits civiques, civils et de famille
      • Interdiction du territoire français pendant 5 ans au plus.

       À noter

      La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie <span class="miseenevidence">d'1 an de prison</span> et d'une amende de <span class="valeur">3 000 €</span>.

      Amendes administratives

      Les sanctions sont les suivantes :

      • Refus des aides publiques à l'emploi et à la formation professionnelle aux personnes physiques et morales pour une durée de 5 ans au plus
      • Remboursement des aides versées au cours de l'année précédente
      • Fermeture temporaire d'un établissement avec éventuellement la <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R59646">saisie conservatoire</a> du matériel professionnel, pour une durée de 3 mois au plus.
      • Exclusion temporaire des contrats administratifs pour une durée de 6 mois au plus.

      L'employeur risque aussi une amende administrative d'un montant maximal de <span class="miseenevidence">5 000</span> fois le taux horaire du <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R69394">minimum garanti</a> (soit <span class="valeur">21 100 €</span> par travailleur étranger).

      En cas de <span class="miseenevidence">récidive</span> dans les<span class="miseenevidence"> 5 ans</span>, l'amende administrative est d'un montant maximal de <span class="miseenevidence">15 000</span> fois le taux horaire du <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R69394">minimum garanti</a> (soit <span class="valeur">63 300 €</span> par travailleur étranger).

      Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à<span class="miseenevidence"> 2 000</span> fois le taux horaire du<a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R69394"> minimum garanti</a> (soit <span class="valeur">8 440 €</span>) lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de<span class="miseenevidence"> 30 jours</span> à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.

       À noter

      Lorsque la même personne est sanctionnée d'une amende administrative et d'une sanction pénale pour les mêmes faits, le montant total des amendes ne dépasse pas le maximum légal le plus élevé.

      L'employeur risque <span class="miseenevidence">2 mois de prison et une amende de <span class="valeur">3 750 €</span></span> s'il ne respecte pas ces décisions administratives (le remboursement des aides publiques, la fermeture temporaire de l'établissement ou l'exclusion temporaire des contrats administratifs).

    • L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.

      Sanctions pénales

      Les sanctions sont les suivantes :

      • Amende pénale : <span class="valeur">200 000 €</span> par étranger concerné
      • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 10 ans.

      Peines complémentaires :

      • Affichage, diffusion (si nécessaire sur le site internet du ministère du travail)
      • Confiscation des outils, machines, véhicules et produits
      • Interdiction d'exercer l'activité professionnelle pendant 5 ans au plus
      • Exclusion des marchés publics pendant 5 ans au plus
      • Interdiction des droits civiques, civils et de famille
      • Interdiction du territoire français pendant 5 ans au plus.

       À noter

      La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie <span class="miseenevidence">d'1 an de prison</span> et d'une amende de <span class="valeur">3 000 €</span>.

      Amendes administratives

      Les sanctions sont les suivantes :

      • Refus des aides publiques à l'emploi et à la formation professionnelle aux personnes physiques et morales pour une durée de 5 ans au plus
      • Remboursement des aides versées au cours de l'année précédente
      • Fermeture temporaire d'un établissement avec éventuellement la <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R59646">saisie conservatoire</a> du matériel professionnel, pour une durée de 3 mois au plus.
      • Exclusion temporaire des contrats administratifs pour une durée de 6 mois au plus.

      L'employeur risque aussi une amende administrative d'un montant maximal de <span class="miseenevidence">5 000</span> fois le taux horaire du <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R69394">minimum garanti</a> (soit <span class="valeur">21 100 €</span> par travailleur étranger).

      En cas de <span class="miseenevidence">récidive</span> dans les<span class="miseenevidence"> 5 ans</span>, l'amende administrative est d'un montant maximal de <span class="miseenevidence">15 000</span> fois le taux horaire du <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R69394">minimum garanti</a> (soit <span class="valeur">63 300 €</span> par travailleur étranger).

      Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à<span class="miseenevidence"> 2 000</span> fois le taux horaire du<a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R69394"> minimum garanti</a> (soit <span class="valeur">8 440 €</span>) lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de<span class="miseenevidence"> 30 jours</span> à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.

       À noter

      Lorsque la même personne est sanctionnée d'une amende administrative et d'une sanction pénale pour les mêmes faits, le montant total des amendes ne dépasse pas le maximum légal le plus élevé.

      L'employeur risque <span class="miseenevidence">2 mois de prison et une amende de <span class="valeur">3 750 €</span></span> s'il ne respecte pas ces décisions administratives (le remboursement des aides publiques, la fermeture temporaire de l'établissement ou l'exclusion temporaire des contrats administratifs).

    • L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.

      Sanctions pénales

      Les sanctions sont les suivantes :

      • Amende pénale : <span class="valeur">30 000 €</span> par étranger concerné
      • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans.

      Peines complémentaires :

      • Affichage, diffusion (si nécessaire sur le site internet du ministère du travail)
      • Confiscation des outils, machines, véhicules et produits
      • Interdiction d'exercer l'activité professionnelle pendant 5 ans au plus
      • Exclusion des marchés publics pendant 5 ans au plus
      • Interdiction des droits civiques, civils et de famille
      • Interdiction du territoire français pendant 5 ans au plus.

       À noter

      La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie <span class="miseenevidence">d'1 an de prison</span> et d'une amende de <span class="valeur">3 000 €</span>.

      Amendes administratives

      Les sanctions sont les suivantes :

      • Refus des aides publiques à l'emploi et à la formation professionnelle aux personnes physiques et morales pour une durée de 5 ans au plus
      • Remboursement des aides versées au cours de l'année précédente
      • Fermeture temporaire d'un établissement avec éventuellement la <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R59646">saisie conservatoire</a> du matériel professionnel, pour une durée de 3 mois au plus.
      • Exclusion temporaire des contrats administratifs pour une durée de 6 mois au plus.

      L'employeur risque aussi une amende administrative d'un montant maximal de <span class="miseenevidence">5 000</span> fois le taux horaire du <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R69394">minimum garanti</a> (soit <span class="valeur">21 100 €</span> par travailleur étranger).

      En cas de <span class="miseenevidence">récidive</span> dans les<span class="miseenevidence"> 5 ans</span>, l'amende administrative est d'un montant maximal de <span class="miseenevidence">15 000</span> fois le taux horaire du <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R69394">minimum garanti</a> (soit <span class="valeur">63 300 €</span> par travailleur étranger).

      Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à<span class="miseenevidence"> 2 000</span> fois le taux horaire du<a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R69394"> minimum garanti</a> (soit <span class="valeur">8 440 €</span>) lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de<span class="miseenevidence"> 30 jours</span> à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.

       À noter

      Lorsque la même personne est sanctionnée d'une amende administrative et d'une sanction pénale pour les mêmes faits, le montant total des amendes ne dépasse pas le maximum légal le plus élevé.

      L'employeur risque <span class="miseenevidence">2 mois de prison et une amende de <span class="valeur">3 750 €</span></span> s'il ne respecte pas ces décisions administratives (le remboursement des aides publiques, la fermeture temporaire de l'établissement ou l'exclusion temporaire des contrats administratifs).

  • L'employeur peut être sanctionné d'une <span class="miseenevidence"><MiseEnEvidence>amende</span> pénale</MiseEnEvidence>, d'une <span class="miseenevidence">peine de prison</span> et d'une<span class="miseenevidence"> amende administrative</span> en fonction de la situation :

    • L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.

      Sanctions pénales

      Les sanctions sont les suivantes :

      • Amende pénale : <span class="valeur">150 000 €</span> par étranger concerné
      • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans.

      Peines complémentaires :

      • Affichage, diffusion (si nécessaire sur le site internet du ministère du travail)
      • Confiscation des outils, machines, véhicules et produits
      • Interdiction d'exercer l'activité professionnelle pendant 5 ans au plus
      • Exclusion des marchés publics pendant 5 ans au plus
      • Interdiction des droits civiques, civils et de famille
      • Interdiction du territoire français pendant 5 ans au plus.

      Amendes administratives

      Les sanctions sont les suivantes :

      • Refus des aides publiques à l'emploi et à la formation professionnelle aux personnes physiques et morales pour une durée de 5 ans au plus
      • Remboursement des aides versées au cours de l'année précédente
      • Fermeture temporaire d'un établissement avec éventuellement la <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R59646">saisie conservatoire</a> du matériel professionnel, pour une durée de 3 mois au plus.
      • Exclusion temporaire des contrats administratifs pour une durée de 6 mois au plus.

      L'employeur risque aussi une amende administrative d'un montant maximal de <span class="miseenevidence">5 000</span> fois le taux horaire du <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R69394">minimum garanti</a> (soit <span class="valeur">21 100 €</span> par travailleur étranger).

      En cas de <span class="miseenevidence">récidive</span> dans les<span class="miseenevidence"> 5 ans</span>, l'amende administrative est d'un montant maximal de <span class="miseenevidence">15 000</span> fois le taux horaire du <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R69394">minimum garanti</a> (soit <span class="valeur">63 300 €</span> par travailleur étranger).

      Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à<span class="miseenevidence"> 2 000</span> fois le taux horaire du<a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R69394"> minimum garanti</a> (soit <span class="valeur">8 440 €</span>) lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de<span class="miseenevidence"> 30 jours</span> à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.

       À noter

      Lorsque la même personne est sanctionnée d'une amende administrative et d'une sanction pénale pour les mêmes faits, le montant total des amendes ne dépasse pas le maximum légal le plus élevé.

    • L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.

      Sanctions pénales

      Les sanctions sont les suivantes :

      • Amende pénale : <span class="valeur">150 000 €</span> par étranger concerné
      • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans.

      Peines complémentaires :

      • Affichage, diffusion (si nécessaire sur le site internet du ministère du travail)
      • Confiscation des outils, machines, véhicules et produits
      • Interdiction d'exercer l'activité professionnelle pendant 5 ans au plus
      • Exclusion des marchés publics pendant 5 ans au plus
      • Interdiction des droits civiques, civils et de famille
      • Interdiction du territoire français pendant 5 ans au plus.

      Amendes administratives

      Les sanctions sont les suivantes :

      • Refus des aides publiques à l'emploi et à la formation professionnelle aux personnes physiques et morales pour une durée de 5 ans au plus
      • Remboursement des aides versées au cours de l'année précédente
      • Fermeture temporaire d'un établissement avec éventuellement la <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R59646">saisie conservatoire</a> du matériel professionnel, pour une durée de 3 mois au plus.
      • Exclusion temporaire des contrats administratifs pour une durée de 6 mois au plus.

      L'employeur risque aussi une amende administrative d'un montant maximal de <span class="miseenevidence">5 000</span> fois le taux horaire du <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R69394">minimum garanti</a> (soit <span class="valeur">21 100 €</span> par travailleur étranger).

      En cas de <span class="miseenevidence">récidive</span> dans les<span class="miseenevidence"> 5 ans</span>, l'amende administrative est d'un montant maximal de <span class="miseenevidence">15 000</span> fois le taux horaire du <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R69394">minimum garanti</a> (soit <span class="valeur">63 300 €</span> par travailleur étranger).

      Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à<span class="miseenevidence"> 2 000</span> fois le taux horaire du<a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R69394"> minimum garanti</a> (soit <span class="valeur">8 440 €</span>) lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de<span class="miseenevidence"> 30 jours</span> à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.

       À noter

      Lorsque la même personne est sanctionnée d'une amende administrative et d'une sanction pénale pour les mêmes faits, le montant total des amendes ne dépasse pas le maximum légal le plus élevé.

    • L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.

      Sanctions pénales

      Les sanctions sont les suivantes :

      • Amende pénale : <span class="valeur">1 000 000 €</span> par étranger concerné
      • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 10 ans.

      Peines complémentaires :

      • Affichage, diffusion (si nécessaire sur le site internet du ministère du travail)
      • Confiscation des outils, machines, véhicules et produits
      • Interdiction d'exercer l'activité professionnelle pendant 5 ans au plus
      • Exclusion des marchés publics pendant 5 ans au plus
      • Interdiction des droits civiques, civils et de famille
      • Interdiction du territoire français pendant 5 ans au plus.

      Amendes administratives

      Les sanctions sont les suivantes :

      • Refus des aides publiques à l'emploi et à la formation professionnelle aux personnes physiques et morales pour une durée de 5 ans au plus
      • Remboursement des aides versées au cours de l'année précédente
      • Fermeture temporaire d'un établissement avec éventuellement la <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R59646">saisie conservatoire</a> du matériel professionnel, pour une durée de 3 mois au plus.
      • Exclusion temporaire des contrats administratifs pour une durée de 6 mois au plus.

      L'employeur risque aussi une amende administrative d'un montant maximal de <span class="miseenevidence">5 000</span> fois le taux horaire du <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R69394">minimum garanti</a> (soit <span class="valeur">21 100 €</span> par travailleur étranger).

      En cas de <span class="miseenevidence">récidive</span> dans les<span class="miseenevidence"> 5 ans</span>, l'amende administrative est d'un montant maximal de <span class="miseenevidence">15 000</span> fois le taux horaire du <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R69394">minimum garanti</a> (soit <span class="valeur">63 300 €</span> par travailleur étranger).

      Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à<span class="miseenevidence"> 2 000</span> fois le taux horaire du<a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R69394"> minimum garanti</a> (soit <span class="valeur">8 440 €</span>) lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de<span class="miseenevidence"> 30 jours</span> à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.

       À noter

      Lorsque la même personne est sanctionnée d'une amende administrative et d'une sanction pénale pour les mêmes faits, le montant total des amendes ne dépasse pas le maximum légal le plus élevé.

    • L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.

      Sanctions pénales

      Les sanctions sont les suivantes :

      • Amende pénale : <span class="valeur">150 000 €</span> par étranger concerné
      • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans.

      Peines complémentaires :

      • Affichage, diffusion (si nécessaire sur le site internet du ministère du travail)
      • Confiscation des outils, machines, véhicules et produits
      • Interdiction d'exercer l'activité professionnelle pendant 5 ans au plus
      • Exclusion des marchés publics pendant 5 ans au plus
      • Interdiction des droits civiques, civils et de famille
      • Interdiction du territoire français pendant 5 ans au plus.

      Amendes administratives

      Les sanctions sont les suivantes :

      • Refus des aides publiques à l'emploi et à la formation professionnelle aux personnes physiques et morales pour une durée de 5 ans au plus
      • Remboursement des aides versées au cours de l'année précédente
      • Fermeture temporaire d'un établissement avec éventuellement la <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R59646">saisie conservatoire</a> du matériel professionnel, pour une durée de 3 mois au plus.
      • Exclusion temporaire des contrats administratifs pour une durée de 6 mois au plus.

      L'employeur risque aussi une amende administrative d'un montant maximal de <span class="miseenevidence">5 000</span> fois le taux horaire du <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R69394">minimum garanti</a> (soit <span class="valeur">21 100 €</span> par travailleur étranger).

      En cas de <span class="miseenevidence">récidive</span> dans les<span class="miseenevidence"> 5 ans</span>, l'amende administrative est d'un montant maximal de <span class="miseenevidence">15 000</span> fois le taux horaire du <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R69394">minimum garanti</a> (soit <span class="valeur">63 300 €</span> par travailleur étranger).

      Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à<span class="miseenevidence"> 2 000</span> fois le taux horaire du<a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R69394"> minimum garanti</a> (soit <span class="valeur">8 440 €</span>) lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de<span class="miseenevidence"> 30 jours</span> à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.

       À noter

      Lorsque la même personne est sanctionnée d'une amende administrative et d'une sanction pénale pour les mêmes faits, le montant total des amendes ne dépasse pas le maximum légal le plus élevé.

La mise à jour du livret de famille est bien plus qu’une simple formalité administrative ; c’est un acte chargé de symboles, marquant l’évolution d’une famille au fil du temps. Ce modeste document, parfois négligé dans son importance, devient le témoin fidèle des grandes étapes de la vie.

À travers les années, le livret de famille devient le réceptacle des souvenirs les plus précieux. Chaque naissance y est consignée avec soin, gravant dans ses pages l’arrivée d’un nouveau membre dans le cercle familial. Chaque mariage y est inscrit, célébrant l’union de deux êtres dans l’amour et la promesse d’un avenir commun.

Mais le livret de famille ne se limite pas aux joies des commencements. Il reflète également les épreuves surmontées et les changements survenus. Les divorces et les séparations y laissent leur trace, rappelant que chaque chemin familial comporte ses hauts et ses bas. Les décès sont également enregistrés, témoignant de la perte d’êtres chers et de leur place indélébile dans l’histoire familiale.

Ainsi, la mise à jour du livret de famille devient un rituel chargé d’émotions et de significations. C’est l’occasion de revisiter le passé tout en se tournant vers l’avenir, de reconnaître les liens qui nous unissent tout en honorant les épreuves surmontées. C’est un acte de préservation de l’histoire familiale, une manière de perpétuer le récit de ceux qui nous ont précédés et de préparer le terrain pour les générations futures.

En fin de compte, la mise à jour du livret de famille transcende sa simple fonction administrative pour devenir un symbole puissant de l’unité familiale, de la résilience face aux défis et de la continuité à travers le temps.