Mise à jour du livret de famille

Question-réponse

Licenciement abusif ou nul : l'employeur ou le salarié doit-il rembourser les allocations chômage ?

Vérifié le 18/02/2025 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Le conseil de prud'hommes peut juger qu'un licenciement est sans cause réelle et sérieuse : c'est ce que l'on appelle un <span class="expression">licenciement abusif</span>. Il peut aussi annuler un licenciement : dans ce cas, le licenciement est <span class="expression">nul</span>. Quand le salarié a perçu des allocations chômage entre le licenciement et la décision du juge, l'employeur doit dans certains cas les rembourser. Le salarié peut également être obligé de rembourser les allocations perçues. Nous faisons un point sur la réglementation.

La réglementation varie également selon que le licenciement est jugé <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F1848">sans cause réelle et sérieuse</a> ou <span class="miseenevidence"><a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F1848">nul</a></span>.

<span class="miseenevidence">Non</span>, l'employeur<span class="miseenevidence"> ne doit pas rembourser</span> les allocations chômage versées au salarié.

<span class="miseenevidence">Non</span>, le salarié <span class="miseenevidence">ne doit pas rembourser </span>les allocations chômage qu'il a perçues.

<span class="miseenevidence">Oui</span>, l'employeur <span class="miseenevidence">doit rembourser</span> à France Travail (anciennement Pôle emploi) tout ou partie des allocations chômage versées au salariés quand le licenciement a été déclaré nul dans les situations suivantes :

  • Licenciement pour<span class="miseenevidence"> un <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R58595">motif discriminatoire</a></span> (par exemple, un salarié licencié suite à l'exercice de son <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F117">droit de grève</a>)
  • Licenciement du salarié suite à <span class="miseenevidence">son action en justice </span>concernant le respect du principe de <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F1642">non-discrimination</a>
  • Licenciement suite à <span class="miseenevidence">son action en justice</span> concernant le respect du principe de<span class="miseenevidence"> l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes</span>
  • Licenciement du salarié victime de <span class="miseenevidence"><a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F2354">harcèlement moral</a> </span>ou ayant relaté ou témoigné sur de tels actes
  • Licenciement du salarié victime de <span class="miseenevidence"><a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F1043">harcèlement sexuel</a> </span>ou ayant relaté ou témoigné sur de tels actes.

Le conseil de prud'hommes ordonne le remboursement par l'employeur des allocations chômage versées au salarié licencié.

France Travail est informé du jugement et se charge du <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R40074">recouvrement</a> des allocations auprès de l'employeur.

L'employeur doit rembourser à France travail les allocations chômage versées au salarié<span class="miseenevidence"> entre la date de son licenciement et la date du jugement déclarant le licenciement nul.</span>

Le remboursement est toutefois <span class="miseenevidence">limité à 6 mois</span> d'allocation.

Selon que le salarié est <span class="miseenevidence"><a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F37916">salarié protégé</a> </span>(par exemple ancien membre élu au <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R51167">CSE</a>, <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F2857">conseiller du salarié</a>, <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F2294">conseiller prud'hommes</a>) ou non, il peut lui être demandé de rembourser les allocations chômage qu'il a perçues :

<span class="miseenevidence">Non</span>, le salarié <span class="miseenevidence">ne doit pas rembourser</span> les allocations chômage qu'il a perçues.

<span class="miseenevidence">Oui</span>, le salarié protégé <span class="miseenevidence">doit rembourser</span> les allocations chômage qu'il a perçues si <span class="miseenevidence"><MiseEnEvidence>toutes</span> les conditions suivantes sont réunies</MiseEnEvidence> :

  • <span class="miseenevidence">Licenciement déclaré nul </span>en raison de l'absence d'autorisation de <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F107">l'inspection du travail</a>
  • <span class="miseenevidence">Réintégration </span>du salarié dans l'entreprise
  • <span class="miseenevidence">Condamnation de l'employeur </span>à verser au salarié une somme correspondante aux <span class="miseenevidence">salaires qu'il aurait dû percevoir</span> entre son licenciement et sa réintégration.

Le <span class="miseenevidence">conseil de prud'hommes</span> ordonne le remboursement par le salarié des allocations chômage qu'il a perçues après son licenciement.

<span class="miseenevidence">France Travail</span> est informé du jugement et se charge du <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R40074">recouvrement</a> des allocations auprès du salarié.

Le salarié doit rembourser à France travail <span class="miseenevidence">la totalité des allocations chômage </span>qu'il a perçues <span class="miseenevidence">entre la date de son licenciement et la date de sa réintégration dans l'entreprise.</span>

La réglementation varie selon que le licenciement est jugé <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F1848">sans cause réelle et sérieuse</a> ou <span class="miseenevidence"><a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F1848">nul</a></span>.

En fonction de <span class="miseenevidence">l'ancienneté</span> du salarié, le juge peut ordonner à l'employeur de rembourser les allocations chômage perçues par le salarié après son licenciement :

  • <span class="miseenevidence">Non</span>, l'employeur<span class="miseenevidence"> ne doit pas rembourser</span> les allocations chômage versées au salarié.

  • <span class="miseenevidence">Oui</span>, le conseil de prud'hommes<span class="miseenevidence"> peut ordonner le remboursement par l'employeur </span>des allocations chômage versées au salarié entre la date de son licenciement et la date du jugement déclarant le licenciement abusif.

      À savoir

    Le montant du remboursement est fixé par le conseil de prud'hommes. Il est <span class="miseenevidence">limité à 6 mois</span> d'allocation chômage.

<span class="miseenevidence">Non</span>, le salarié <span class="miseenevidence">ne doit pas rembourser </span>les allocations chômage qu'il a perçues.

<span class="miseenevidence">Oui</span>, l'employeur <span class="miseenevidence">doit rembourser</span> à France Travail (anciennement Pôle emploi) tout ou partie des allocations chômage versées au salariés quand le licenciement a été déclaré nul dans les situations suivantes :

  • Licenciement pour<span class="miseenevidence"> un <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R58595">motif discriminatoire</a></span> (par exemple, un salarié licencié suite à l'exercice de son <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F117">droit de grève</a>)
  • Licenciement du salarié suite à <span class="miseenevidence">son action en justice </span>concernant le respect du principe de <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F1642">non-discrimination</a>
  • Licenciement suite à <span class="miseenevidence">son action en justice</span> concernant le respect du principe de<span class="miseenevidence"> l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes</span>
  • Licenciement du salarié victime de <span class="miseenevidence"><a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F2354">harcèlement moral</a> </span>ou ayant relaté ou témoigné sur de tels actes
  • Licenciement du salarié victime de <span class="miseenevidence"><a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F1043">harcèlement sexuel</a> </span>ou ayant relaté ou témoigné sur de tels actes.
  • Licenciement prononcé en<span class="miseenevidence"> l'absence de décision de validation ou d'homologation du <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F2811">plan de sauvegarde de l'emploi</a> </span>ou de son <span class="miseenevidence">annulation pour insuffisance</span> du plan de sauvegarde de l'emploi, dans une entreprise employant <span class="miseenevidence">au moins 50 salariés</span>.

Le conseil de prud'hommes <span class="miseenevidence">ordonne le remboursement par l'employeur</span> des allocations chômage versées au salarié licencié.

<span class="miseenevidence">France Travail</span> est informé du jugement et se charge du <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R40074">recouvrement</a> des allocations auprès de l'employeur.

L'employeur doit rembourser à France travail les allocations chômage versées au salarié <span class="miseenevidence">entre la date de son licenciement et la date du jugement déclarant le licenciement nul.</span>

Le remboursement est <span class="miseenevidence">limité à 6 mois</span> d'allocation.

Selon que le salarié est <span class="miseenevidence"><a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F37916">salarié protégé</a> </span>(par exemple élu au <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R51167">CSE</a>, <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F2857">conseiller du salarié</a>, <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F2294">conseiller prud'hommes</a>) ou non, il peut lui être demandé de rembourser les allocations chômage qu'il a perçues.

<span class="miseenevidence">Non</span>, le salarié <span class="miseenevidence">ne doit pas rembourser</span> les allocations chômage qu'il a perçues.

<span class="miseenevidence">Oui</span>, le salarié protégé <span class="miseenevidence">doit rembourser</span> les allocations chômage qu'il a perçues si <span class="miseenevidence"><MiseEnEvidence>toutes</span> les conditions suivantes sont réunies</MiseEnEvidence> :

  • <span class="miseenevidence">Licenciement déclaré nul </span>en raison de l'absence d'autorisation de <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=F107">l'inspection du travail</a>
  • <span class="miseenevidence">Réintégration </span>du salarié dans l'entreprise
  • <span class="miseenevidence">Condamnation de l'employeur </span>à verser au salarié une somme correspondante aux <span class="miseenevidence">salaires qu'il aurait dû percevoir</span> entre son licenciement et sa réintégration.

Le <span class="miseenevidence">conseil de prud'hommes</span> ordonne le remboursement par le salarié des allocations chômage qu'il a perçues après son licenciement.

<span class="miseenevidence">France Travail</span> est informé du jugement et se charge du <a href="https://stmeen-montauban.fr/mise-a-jour-du-livret-de-famille/?xml=R40074">recouvrement</a> des allocations auprès du salarié.

Le salarié doit rembourser à France travail <span class="miseenevidence">la totalité des allocations chômage </span>qu'il a perçues <span class="miseenevidence">entre la date de son licenciement et la date de sa réintégration dans l'entreprise.</span>

La réglementation varie selon l'ancienneté du salarié dans l'entreprise et le nombre de salariés dans l'entreprise :

La mise à jour du livret de famille est bien plus qu’une simple formalité administrative ; c’est un acte chargé de symboles, marquant l’évolution d’une famille au fil du temps. Ce modeste document, parfois négligé dans son importance, devient le témoin fidèle des grandes étapes de la vie.

À travers les années, le livret de famille devient le réceptacle des souvenirs les plus précieux. Chaque naissance y est consignée avec soin, gravant dans ses pages l’arrivée d’un nouveau membre dans le cercle familial. Chaque mariage y est inscrit, célébrant l’union de deux êtres dans l’amour et la promesse d’un avenir commun.

Mais le livret de famille ne se limite pas aux joies des commencements. Il reflète également les épreuves surmontées et les changements survenus. Les divorces et les séparations y laissent leur trace, rappelant que chaque chemin familial comporte ses hauts et ses bas. Les décès sont également enregistrés, témoignant de la perte d’êtres chers et de leur place indélébile dans l’histoire familiale.

Ainsi, la mise à jour du livret de famille devient un rituel chargé d’émotions et de significations. C’est l’occasion de revisiter le passé tout en se tournant vers l’avenir, de reconnaître les liens qui nous unissent tout en honorant les épreuves surmontées. C’est un acte de préservation de l’histoire familiale, une manière de perpétuer le récit de ceux qui nous ont précédés et de préparer le terrain pour les générations futures.

En fin de compte, la mise à jour du livret de famille transcende sa simple fonction administrative pour devenir un symbole puissant de l’unité familiale, de la résilience face aux défis et de la continuité à travers le temps.